Journée mondiale de l'eau - « La gestion urbaine de l'eau passe autant par sa conservation que par son développement » - Louise Harel
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle22 mars, 2012, 15:21 ET
MONTRÉAL, le 22 mars 2012 /CNW Telbec/ - « En cette Journée mondiale de l'eau, l'Opposition officielle tient à souligner l'importance que représente l'eau, spécialement pour Montréal compte tenu de son insularité. Toutefois, la gestion urbaine de l'eau reste un défi quand on estime à 40 % la portion de l'eau potable gaspillée dans les fuites du réseau. Cela équivaut à 240 millions de mètres cubes d'eau, filtrés à grands frais, perdus dans le sol », a déclaré Mme Louise Harel, chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal.
« Nous entendons suivre de très près les efforts du Service de l'eau pour que soit atteint l'objectif de réduction de production d'eau de 25 % d'ici 2020. Nous surveillons également le travail d'assainissement de nos cours d'eau, notamment avec la construction de six grands ouvrages de rétention et l'installation de systèmes de désinfection des eaux usées à l'ozone. L'atteinte de ces objectifs est important pour une question de coûts et de respect pour notre environnement », a-t-elle poursuivi.
L'Opposition officielle encourage également les citoyens à contribuer à la préservation de ce patrimoine extraordinaire qu'est le Fleuve St-Laurent. Avec les changements climatiques, le Fleuve et ses écosystèmes sont de plus en plus vulnérables. Un moyen simple est de réduire notre consommation d'eau de manière à réduire les eaux usées rejetées dans le fleuve.
Des subventions pour la santé du Fleuve et pour s'y baigner
« Avec près de 50 % de la population du Québec qui se trouve dans la région métropolitaine, la qualité des eaux usées retournées par Montréal dans les cours d'eau affecte directement la santé du Fleuve Saint-Laurent et la rivière des Prairies. Dans ce contexte, l'administration Tremblay doit s'assurer d'aller chercher davantage de subventions des deux niveaux de gouvernement pour augmenter la qualité de l'eau aux abords de ses rives et de celles des villes en aval, tout en multipliant les actions concrètes afin de redonner aux citoyens l'accès aux berges et leur permettre de revivre les usages perdus du fleuve Saint-Laurent », a rappelé Mme Chantal Rouleau, mairesse de Rivière-des-Prairies─Pointe-aux-Trembles et vice-présidente de la Commission permanente sur l'eau, l'environnement, le développement durable et les grands parcs.
L'accès aux berges
« Mettre en valeur le caractère insulaire de Montréal et être à l'écoute des citoyens qui manifestent un réel intérêt pour leurs cours d'eau ne doit pas se limiter à offrir une vue sur l'eau ou une marche sur ses rives, mais il doit également favoriser les plaisirs de l'eau avec autant de loisirs comme le canot, le kayak, le pêche et la baignade. Nous sommes heureux des 50 M$ alloués pour les trames bleues et vertes dans le budget Bachand. Mais comme 5e legs pour le 375e, pourquoi ne pas envisager une plage à l'Est de Montréal ? », a conclu Chantal Rouleau.
Militza Jean
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