Investir de façon autonome… avec un peu d'aide des amis, des abonnés et des membres de la famille English
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L'Organisme canadien de règlementation des investissements (OCRI)02 juil, 2025, 10:00 ET
Une nouvelle étude révèle les motivations sociales guidant les investisseurs autonomes ainsi que le rôle étonnant des réseaux sociaux
TORONTO, le 2 juill. 2025 /CNW/ - Une étude réalisée par l'Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) a montré que les relations communautaires et sociales, que ce soit en ligne ou hors ligne, ont de l'importance pour les personnes qui commencent à investir de façon autonome et prennent leurs propres décisions de placement. L'étude a également révélé que les investisseurs autonomes utilisent les réseaux sociaux comme un outil parmi tant d'autres pour effectuer des recherches et valider leurs décisions de placement.
Le côté « social » des placements - investir de manière autonome, mais pas seul
La plupart des personnes interrogées ont décrit le rôle important qu'ont joué des amis, des membres de leur famille ou des collègues pour les amener à investir de manière autonome. Nombre de répondants ont affirmé avoir reçu des recommandations d'applications, des démonstrations ou des suggestions précises de placement de la part de membres de leur réseau.
L'étude a également traité du rôle des réseaux sociaux dans les placements effectués par les investisseurs autonomes. Selon la recherche, même si de nombreux investisseurs autonomes les utilisent pour trouver des occasions de placement, ils essaient également de faire preuve de diligence en vérifiant auprès d'amis et de membres de la famille l'information de placement obtenue en ligne.
« S'il est préoccupant que de nombreux investisseurs autonomes se fient aux réseaux sociaux et à des "finfluenceurs" pour obtenir leur information de placement, il est rassurant de constater qu'ils comprennent devoir vérifier et valider ce qu'ils entendent sur leurs différents canaux, a indiqué Alexandra Williams, première vice-présidente à la stratégie, à l'innovation et à la protection des parties prenantes. Mais il faut faire preuve de prudence avec les conseils non réglementés, car ils ne sont pas adaptés à la situation individuelle de chaque investisseur, et les recommandations de produits ne sont pas faites dans un cadre réglementaire. Les décisions de placement judicieuses doivent tenir compte à la fois du client et du produit. »
En plus du contrôle et des frais - les nouvelles motivations des investisseurs autonomes
Pouvoir contrôler personnellement ses placements demeure l'une des principales motivations des investisseurs autonomes, mais le sens de « contrôle » diffère selon les répondants.
L'étude a révélé trois catégories interconnectées de motivation chez les investisseurs autonomes.
La motivation financière pousse les investisseurs autonomes à croire qu'ils pourront obtenir des rendements plus élevés qu'avec un conseiller, payer des frais moindres ou acheter des produits de placement qu'un conseiller seul ne pourrait être en mesure de leur offrir. Ces conclusions cadrent avec celles de la plupart des recherches existantes.
Mais deux autres motivations ont étonnamment émergé des entrevues. La motivation instrumentale englobe les avantages non financiers des placements effectués de manière autonome, comme se bâtir une culture financière, acquérir de nouvelles connaissances ou continuer d'apprendre. Les répondants ont aussi indiqué qu'il est pratique et facile d'investir sans l'aide d'un conseiller, et que les placements leur donnent l'occasion de prendre contact avec leurs amis et les membres de leur famille. La motivation identitaire, quant à elle, désigne notamment le sentiment que l'on peut ressentir en prenant personnellement en charge ses finances, ce sentiment d'être indépendant et entièrement responsable de ses réussites et de ses échecs.
« Être un investisseur, c'est une identité en soi, affirme Alexandra Williams. Les placements viennent insuffler une forte confiance en soi-même ainsi qu'une grande satisfaction personnelle. Les investisseurs autonomes sentent qu'ils assument la responsabilité de leurs placements. C'est une façon pour eux d'être aux commandes de leur propre vie. »
Les personnes interrogées affirment utiliser les réseaux sociaux principalement pour acquérir des connaissances en finances personnelles et en placement (p. ex., la gestion de l'argent, l'établissement d'un budget ou la réduction des dettes), découvrir des stratégies de placement et faire le suivi des tendances financières. Il peut aussi arriver qu'elles soient exposées à des publicités de plateformes de placement. Les répondants aiment utiliser les réseaux sociaux dans leur parcours d'investisseur, car ils leur permettent d'entrer en contact avec d'autres investisseurs, de faire part de leurs expériences, d'avoir des discussions utiles, de plaisanter et de rester motivés. Les investisseurs autonomes se servent également des réseaux sociaux pour leurs décisions d'achat - ils approfondissent leurs connaissances sur de nouveaux produits, surveillent eux-mêmes les nouvelles, les analyses et les activités liées aux placements, ou bien effectuent des recherches supplémentaires ou valident ce qu'ils ont entendu sur un produit auprès d'une autre source.
Le rapport de recherche regroupe les conclusions qualitatives tirées d'une série d'entretiens individuels approfondis menés par Innovative Research Group.
Pour en savoir plus, consultez l'étude Investissement autonome : Nouveaux investisseurs et le rôle des médias sociaux.
SOURCE L'Organisme canadien de règlementation des investissements (OCRI)

Médias : Kate Morris, Spécialiste principale des communications et des affaires publiques, [email protected], 416 779-8301
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