Fermeture forcée du Mont-Sainte-Anne - Le Parti Québécois veut reprendre le Mont-Saint-Anne par tous les moyens
QUÉBEC, le 15 déc. 2025 /CNW/ - Le député de Jean-Talon et porte-parole du Parti Québécois pour la Capitale-Nationale, Pascal Paradis, demande au gouvernement de mettre fin à sa relation contractuelle avec Resorts of the Canadian Rockies (RCR) pour non-respect de ses obligations et négligence dans l'administration du Mont-Sainte-Anne. L'élu demande que tous les moyens soient considérés, y compris l'adoption d'une loi spéciale, afin que l'on retire définitivement à cette entreprise la gestion de la montagne et des alentours, un joyau qui appartient aux Québécois.
« Le gouvernement de la CAQ est à genoux devant RCR, il tolère sa négligence qui met à risque la sécurité des utilisateurs, son bilan désastreux et le bris de ses obligations contractuelles. Assez c'est assez : si la CAQ ne met pas fin à ce mauvais feuilleton, le Parti Québécois s'en occupera », tranche Pascal Paradis.
EN BREF
- Le Parti Québécois demande au gouvernement de prendre tous les moyens pour mettre fin aux relations contractuelles avec RCR et reprendre le contrôle du Mont-Sainte-Anne, y compris par loi spéciale ;
- La fermeture forcée de quatre remontées mécaniques est la plus récente preuve de la grossière négligence de RCR dans sa gestion du site depuis des années ;
- Pascal Paradis demande que les utilisateurs soient remboursés ;
- Le député péquiste trouve inexplicable que le ministre de la Capitale-Nationale s'entête à faire confiance à RCR pour la gestion de ce joyau touristique et économique qui appartient aux Québécois.
Le député de Jean-Talon croit que la fin de la récréation doit sonner pour RCR. La gestion négligente de RCR et son refus d'investir ont entraîné le dépérissement des installations du Mont-Sainte-Anne. La situation est tellement grave que la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) a ordonné vendredi soir dernier la fermeture des remontées mécaniques pour protéger la sécurité du public.
« Problèmes de remontées mécaniques causant des blessés, chute d'une télécabine, effondrement d'une passerelle, affaissement du stationnement, démolition du chalet du sommet de la Crête… La situation actuelle est une triste répétition de ce qui s'est produit tant de fois. Ce ne sont pas des événements circonstanciels ; plus personne ne peut nier l'incapacité de RCR à assurer une gestion sécuritaire du Mont-Sainte-Anne. Pourtant, le gouvernement de la CAQ ferme les yeux et refuse de tenir RCR imputable de ses agissements. Pire encore, il promet encore de donner 50 millions de l'argent des Québécois à cet opérateur qui n'est même plus capable d'opérer… Le gouvernement doit se rendre à l'évidence, ne plus signer d'entente avec cette entreprise et reprendre rapidement les droits sur la gestion et l'exploitation de la montagne et des alentours du Mont-sainte-Anne. Il faut prendre tous les moyens à disposition, y compris une loi spéciale, si nécessaire », exige Pascal Paradis.
Par ailleurs, ce dernier n'exclut pas de déposer lui-même un projet de loi pour y arriver, si le gouvernement ne se rend pas à ses arguments et continue d'ignorer le cri du cœur de la population. Le député péquiste rappelle que c'est toute la Capitale-Nationale qui souffre du laisser-aller du gouvernement de la CAQ face à RCR et sa gestion catastrophique du Mont-Sainte-Anne. « Si malheureusement le gouvernement de la CAQ n'agit pas, un gouvernement du Parti québécois sortira ce mauvais citoyen corporatif du Mont-Sainte-Anne », ajoute-t-il.
« Chaque journée, chaque semaine d'inactivité porte atteinte à la réputation de notre région, particulièrement alors que la saison des sports d'hiver commence. L'impact négatif sur l'économie est bien réel : certains estiment les pertes économiques à plus d'un milliard de dollars pour l'ensemble de la région après tant d'années de grossière négligence par RCR. De plus, plusieurs utilisateurs de la montagne ont déjà payé leur billet et leur passe saisonnière, on doit forcer l'entreprise à les rembourser », croit Pascal Paradis.
L'élu péquiste rappelle que le ministre de la Capitale-Nationale et la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, après avoir défendu sans réserve RCR, ont finalement été forcés, en fin de semaine, d'admettre la négligence de l'entreprise.
« Ça ne suffit pas. Il faut redonner au Mont-Sainte-Anne les moyens de rayonner à nouveau et la population est d'accord. J'invite les amateurs de sports et de plein air, les amoureux de la montagne et de ses alentours de même que tous les citoyens à participer à la marche organisée samedi prochain le 20 décembre pour mettre de la pression sur le gouvernement de la CAQ afin qu'il sorte RCR du Mont-Sainte-Anne une bonne fois pour toutes ! », conclut le député de Jean-Talon.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois

SOURCE : Emmanuel Renaud, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418-720-5717, [email protected]
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