Déclaration de la ministre Rechie Valdez à l'occasion de la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes English
OTTAWA, ON, le 6 déc. 2025 /CNW/ - L'honorable Rechie Valdez, ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et secrétaire d'État (Petites Entreprises et Tourisme), a fait la déclaration suivante aujourd'hui à l'occasion de la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes :
« Le 6 décembre 1989 est une journée qui a profondément ébranlé la population canadienne. Cela fait 36 ans aujourd'hui que 14 jeunes femmes ont perdu la vie à la suite d'un acte haineux visant les femmes, qui a laissé dans notre pays une cicatrice toujours présente. Aujourd'hui, nous leur rendons hommage et nous pleurons leur perte.
Elles s'appellent Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maud Haviernick, Barbara Klucznik-Widajewicz, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne-Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault et Annie Turcotte.
Elles étaient des étudiantes, des filles, des sœurs, des amies et des collègues, chacune avec des rêves, des talents et un avenir devant elle. Aujourd'hui, nous prononçons leurs noms et nous nous souvenons d'elles.
Trente-six ans plus tard, leur héritage perdure. Leurs histoires continuent de résonner partout au Canada, nous rappelant non seulement le coût dévastateur de la violence fondée sur le sexe, mais aussi notre responsabilité collective d'y mettre fin.
Nous ne pouvons pas changer ce qui s'est produit lors de cette journée tragique, mais nous pouvons et nous devons continuer d'agir. La violence fondée sur le sexe continue de détruire des familles et des communautés partout au pays. Au Canada, une femme ou une fille perd la vie toutes les 48 h à la suite d'un acte de violence fondée sur le sexe. En 2024 uniquement, 240 femmes et filles ont été assassinées, soit une hausse dramatique de 54 % par rapport à la période précédant la pandémie.
Bien que quiconque puisse être une victime ou une personne survivante de violence fondée sur le sexe, certaines populations sont plus à risques ou mal desservies lorsqu'elles subissent cette forme de violence.
C'est pourquoi le gouvernement fédéral continue d'agir en soutenant les victimes et les personnes survivantes, en cernant les causes profondes de la violence, et en renforçant les efforts de prévention à long terme.
Dans le cadre du Plan d'action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, qui en est à sa troisième année, nous travaillons avec les provinces, les territoires, les partenaires autochtones, les victimes et les personnes survivantes, et les spécialistes pour renforcer la prévention, améliorer les soutiens, et favoriser un changement durable.
Le budget de 2025 prévoit de nouveaux investissements à long terme visant la sécurité, la prévention, le soutien aux personnes survivantes et les solutions communautaires.
Alors que nous nous souvenons de ces 14 femmes qui ont perdu la vie, j'invite toute la population canadienne à faire partie de la solution : écoutez les victimes et les personnes survivantes, apprenez à reconnaître les signes de violence fondée sur le sexe, portez attention à ce qui se passe autour de vous, à la maison, à l'école ou dans votre milieu de travail, et dénoncez la violence dont vous êtes témoin. Ensemble, nous pouvons honorer leur mémoire en remettant en question les normes néfastes et en créant un avenir sûr pour tout le monde. »
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SOURCE Femmes et Égalité des genres Canada

Personnes-ressources : Sarphina Chui, Attachée de presse, Cabinet de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et secrétaire d'État (Petites Entreprises et Tourisme), [email protected], 343-597-5341; Relations avec les médias, Femmes et Égalité des genres Canada, [email protected], 819-420-6530
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