Crise des opioïdes - Un gouvernement du Parti Québécois renverserait la tendance
QUÉBEC, le 28 sept. 2025 /CNW/ - Le chef du Parti Québécois et député de Camille-Laurin, Paul St-Pierre Plamondon, lance aujourd'hui une pétition concernant la consommation de drogues chez les jeunes. Entre avril 2024 et mars 2025, on a dénombré au Québec 638 décès liés à une intoxication suspectée aux opioïdes ou à d'autres drogues, de ce nombre 72 avaient moins de 29 ans. C'est une augmentation de 26% depuis 2019. « J'ai rencontré une mère endeuillée qui a perdu son fils à la suite d'une surdose. Ce genre d'évènement malheureux est de plus en plus fréquent au Québec et j'en conclus qu'il faut agir urgemment. La situation est tragique, c'est pourquoi j'ai décidé de parrainer cette pétition, pour que la problématique ne passe pas sous silence. On doit agir en tant que société », dénonce le chef du Parti Québécois.
EN BREF
Le Parti Québécois :
- Priorisera une approche médicale à la crise des opioïdes
- Resserrer a les règles de prescription de médicaments pour réduire la surprescription qui peut mener à des dépendances et à de graves problèmes de santé
- Agira en prévention pour sensibiliser aux risques de la consommation de drogues
- Augmentera les ressources en dépendance dans les CLSC et les écoles
- Améliorera la collaboration entre le réseau de la santé, les organismes communautaires et les écoles
Le sentiment d'insécurité au Québec, notamment à Montréal, est en augmentation, les jeunes se retrouvent face à des drogues de plus en plus dangereuses qui engendrent des conséquences parfois fatales. En 2024, il y a eu 144 visites avec intervention d'urgence par mois en moyenne dans les services de consommation et d'injection supervisées, alors qu'en 2020 la moyenne était de 20. C'est 620% d'augmentation. « Nous devons contrer une tendance à la hausse et agir sur la crise des opioïdes et des drogues. Un gouvernement du Parti Québécois prioriserait une approche médicale en augmentant les ressources pour aider les gens à sortir de leurs troubles liés à la consommation de drogues. On doit traiter la toxicomanie comme une maladie. On doit chercher les raisons de consommation afin de les traiter et s'attaquer aux problèmes sous-jacents à la consommation », explique Paul St-Pierre Plamondon.
En novembre dernier, le Parti Québécois a tenu un Conseil national portant sur la prévention en santé ainsi que la surprescription de médicament, notamment chez les jeunes. Au Québec, près de 8 % des enfants et jeunes adultes sont médicamentés pour traiter le trouble du déficit de l'attention. C'est près du double de la moyenne canadienne. Et la prescription de psychostimulants chez les moins de 25 ans est en hausse constante depuis 20 ans. « Ce n'est pas la première fois que je prends la parole sur la santé de nos jeunes. Nous avons déjà proposé un resserrement des règles de prescription des médicaments pour réduire la surprescription qui peut mener à des dépendances et à de graves problèmes de santé », énonce le chef.
Plusieurs demandes de la pétition rejoignent des engagements phares du Parti Québécois. « Un gouvernement du Parti Québécois augmenterait les ressources en prévention ainsi que les ressources en dépendances dans les CLSC et les écoles, et travaillerait pour améliorer la collaboration entre le réseau de la santé, les organismes communautaires et les écoles afin d'améliorer l'intervention auprès des jeunes », conclut Paul St-Pierre Plamondon.
« La consommation de drogues chez les jeunes est une situation alarmante qui impose une prévention précoce : l'espoir commence par une signature ! »
- Phoudsady Vanny, mère qui a perdu son fils d'une surdose.
Pour signer la pétition : Pétition : Mise en place de mesures pour contrer les risques liés à la consommation de drogues chez les jeunes
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois

SOURCE : Emmanuel Renaud, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 1 (418) 720-5717, [email protected]
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