Consultations sur les cibles de réductions de GES : Le ministre Drainville vote contre les cibles de son propre gouvernement
QUÉBEC, le 5 déc. 2025 /CNW/ - Malgré l'unanimité des experts ainsi que des acteurs économiques, municipaux, environnementaux, et sociaux qui, lors des consultations des derniers jours, ont imploré le ministre de maintenir le cap sur les cibles de réductions d'émissions de GES de l'ordre de 37,5% d'ici 2030, fixées par son propre gouvernement, celui-ci a refusé d'agir en ce sens. Une aberration historique, selon la porte-parole de l'opposition officielle en matière de lutte contre les changements climatiques, Désirée McGraw.
De plus, le ministre Drainville a refusé de conserver les surplus de l'ordre de 1,8 milliards de dollars du Fonds d'électrification et de changements climatique (FECC) afin qu'ils soient consacrés entièrement à leur mission de base, soit de lutter contre les changements climatiques et de décarboner l'économie québécoise, comme le recommandait l'opposition officielle.
Selon la députée libérale de Notre-Dame-de-Grâce, l'attitude combative et les propos négatifs du ministre envers les 26 groupes qui ont été consultés, tout au long du processus, laissaient présager un recul de celui-ci dans la lutte aux GES. Les arguments des experts venus partager leurs conseils et exprimer leurs inquiétudes ont tous été rejetés du revers de la main par un ministre qui ne semble pas croire en la science, dénonce Mme McGraw.
Même après la fin des consultations, lors d'une séance de travail qui se voulait collaborative, les caquistes ont plutôt voté contre les trois recommandations clés de l'opposition officielle soit le maintien des cibles de réduction des GES, l'établissement d'un ordre de priorités pour atteindre la carboneutralité en 2050 et que le FECC demeure entièrement dédié à sa mission.
« Je ne me souviens pas d'avoir vu un ministre de l'Environnement être aussi peu sensible à sa propre cause. Il est la personne qui devrait tout faire pour protéger l'environnement et se battre de toutes ses forces contre les changements climatiques. Dans le contexte actuel, il devrait redoubler ses efforts pour assurer que le Québec maintienne son avantage compétitif comme leader mondial en la matière. Au lieu de cela, il abdique et impose un recul historique au Québec. C'est une honte. »
- Désirée McGraw, députée de Notre-Dame-de-Grâce et porte-parole de l'opposition officielle en matière de lutte contre les changements climatiques
« Devant les 26 groupes qui ont pris le temps de venir nous partager leur expertise, on a vu un ministre qui ne semblait pas comprendre le rôle de l'exercice qu'il a lui-même initié. À quoi bon tenir des consultations si le ministre ne prend pas en considération les constats des groupes et des experts? Il fait fi de l'unanimité de tous sur l'urgence d'agir et de ne pas baisser les bras. »
-Virginie Dufour, députée des Mille-Îles et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'environnement
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec

Sources : Marc Lapointe, Attaché de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 418-580-9754, [email protected]; Catherine Dostie, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 581-999-6434, [email protected]
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