MONTRÉAL, le 20 nov. 2025 /CNW/ - Parmi les personnes ayant reçu un premier diagnostic de cancer en 2013 ou 2014, 45 % étaient toujours vivantes en 2024. Dix ans après avoir reçu ce diagnostic, la moitié (50 %) considèrent que leur état de santé est excellent ou très bon, et environ le tiers (33 %) le perçoivent comme étant bon. Par ailleurs, 68 % n'ont présenté ni d'anxiété ni de symptômes dépressifs dans le mois précédant l'enquête, et ce, malgré les problèmes de santé physique qu'elles peuvent avoir.
C'est ce que révèlent les résultats de l'Enquête québécoise sur la vie 10 ans après un diagnostic de cancer réalisée en 2024 auprès de 13 070 adultes ayant reçu un premier diagnostic de cancer il y a environ 10 ans.
Les répercussions d'un cancer et de son traitement sur la vie des gens
La grande majorité (95 %) des personnes ont reçu au moins un traitement contre le cancer, que ce soit pour celui diagnostiqué en 2013 ou 2014 ou pour tout autre cancer survenu après. Près de la moitié (46 %) d'entre elles ont gardé une ou plusieurs séquelles physiques permanentes (comme une mastectomie ou une colostomie).
En raison du cancer ou de son traitement, environ 8 % des personnes se sont souvent ou tout le temps senties moins attrayantes, et 19 % ont souvent ou tout le temps manqué d'intérêt sexuel dans le mois avant l'enquête. Par ailleurs, environ 12 % ont vécu des problèmes financiers (personnels ou familiaux) au cours de l'année précédant l'enquête. On estime également que 53 % des personnes occupant un emploi au moment du premier diagnostic de cancer ou de tout autre diagnostic reçu ultérieurement ont subi des répercussions sur leur travail en raison du cancer ou de son traitement. De plus, parmi les personnes qui étaient en couple, 5 % ont vécu une rupture amoureuse en raison des répercussions entraînées par la réception d'un diagnostic de cancer.
Les services de soins et de santé utilisés
Environ 91 % des personnes ont eu accès à une ou un médecin pour leurs soins de santé, que ceux-ci soient liés au cancer ou pas, et 71 % ont au moins une fois discuté avec un professionnel ou une professionnelle de la santé au sujet du cancer (ex. médecin généraliste ou spécialiste, personnel infirmier, personnel soignant à l'urgence) dans les 12 mois précédant l'enquête. Par ailleurs, ce n'est qu'une minorité (13 %) de personnes qui, au cours de cette même période, ont eu recours à une ou des approches de médecine douce en raison du cancer (comme l'homéopathie ou l'acupuncture).
Les progrès thérapeutiques et les programmes de dépistage ont amélioré la survie au cancer. Cette enquête répond à un besoin crucial de mieux cerner l'influence de la maladie et des traitements sur la qualité de vie à long terme.
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SOURCE Institut de la statistique du Québec
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