Banque de développement du Québec : un projet de loi accueilli avec réserve par le SPGQ
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SYNDICAT DE PROFESSIONNELLES ET PROFESSIONNELS DU GOUVERNEMENT DU QUEBEC (SPGQ)24 avr, 2013, 12:58 ET
QUÉBEC, le 24 avril 2013 /CNW Telbec/ - Le SPGQ accueille avec réserve le projet de loi créant la Banque de développement économique du Québec (BDEQ), mais offre néanmoins sa collaboration, dans un esprit constructif, à Mme Élaine Zakaïb, ministre déléguée à la Politique industrielle et à la BDEQ. « Nous avons à cœur l'intérêt de nos membres, mais aussi ceux de la population, et c'est avec cet objectif en tête que nous interviendrons lors de la consultation parlementaire », précise le président du SPGQ, M. Richard Perron.
Rappelons d'entrée de jeu que les professionnels de l'une des constituantes de la future BDEQ, Investissement Québec, sont sans contrat de travail depuis bientôt quatre ans et que les relations de travail s'y sont dégradées considérablement depuis la fusion avec la Société générale de financement (ex-SGF). « Nous souhaitons que la ministre donne une consigne claire aux dirigeants de la future BDEQ, pour qu'à la fois le climat de travail soit assaini et que la négociation s'enclenche rapidement avec les porte-parole syndicaux des professionnelles et professionnels touchés », affirme M. Perron.
Du personnel de seconde zone?
Le SPGQ souhaite par ailleurs que tout soit mis en œuvre pour assurer une intégration harmonieuse de toutes les composantes de la BDEQ, et ce dans le meilleur intérêt des contribuables québécois. À ce propos, chaque fois que le gouvernement sort des personnes professionnelles du périmètre de la fonction publique, le contribuable continue de payer, sauf que l'indépendance garantie par la Loi sur la fonction publique ne s'applique plus et qu'il en résulte un grand risque d'arbitraire. Il est loin d'être certain que le contribuable y gagne au change.
Le SPGQ va présenter un mémoire à la commission parlementaire qui sera chargée d'examiner le projet de loi créant la BDEQ. « Nous ne sommes pas contre le fait de créer au besoin des structures administratives, mais il faut que cela serve l'intérêt public, soit efficace et se fasse dans le respect des personnes qui y travailleront », conclut M. Perron.
Le SPGQ est le plus grand syndicat de professionnelles et de professionnels du Québec. Il représente au total 25 000 cotisantes et cotisants, dont environ 18 000 dans la fonction publique, 4000 à l'Agence du revenu du Québec et 3000 en santé, en éducation et dans les sociétés d'État.
SOURCE : SYNDICAT DE PROFESSIONNELLES ET PROFESSIONNELS DU GOUVERNEMENT DU QUEBEC (SPGQ)

Michelle Monette, 418 254-9218
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