MISE À JOUR - Avenir prometteur pour la santé sur Terre et dans l'espace grâce à la recherche canadienne English
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LONGUEUIL, QC, le 20 nov. 2025 /CNW/ - La science et la recherche stimulent l'innovation et favorisent la compétitivité du Canada à l'échelle mondiale dans les domaines dans les disciplines de pointe en santé. En ce sens, l'Agence spatiale canadienne se fait la championne de l'excellence scientifique depuis des dizaines d'années au chapitre de la recherche scientifique, tant dans l'espace que sur Terre. À bord de la Station spatiale internationale, la microgravité entraine des problèmes de santé chez les astronautes qui ressemblent à ceux des personnes âgées ou inactives, mais de façon beaucoup plus rapide. L'étude du corps humain dans l'espace pendant six mois permet d'obtenir des données qu'il faudrait de 10 à 20 ans pour recueillir au sol.
L'honorable Mélanie Joly, ministre de l'Industrie et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec, a annoncé aujourd'hui une contribution de plus de 2,2 millions de dollars pour soutenir 16 projets de recherche de pointe menés par 12 établissements canadiens sur les effets des vols spatiaux sur la santé. Après seulement quelques mois dans l'espace, les astronautes peuvent souffrir notamment d'anémie, d'un risque accru de maladies cardiovasculaires, de cataractes et d'une perte de masse musculaire ou de densité osseuse. Ces troubles de santé s'apparentent aux maladies chroniques touchant près de la moitié des adultes au Canada (p. ex. hypertension, maladie cardiaque, diabète, arthrite).
Les projets financés feront appel à des données recueillies lors d'études menées antérieurement dans l'espace pour formuler de nouvelles hypothèses ou consisteront en des études au sol visant à reproduire les conditions auxquelles les astronautes sont exposés dans l'espace, comme la microgravité, l'isolement et le confinement. Les résultats de ces études pourraient transformer notre compréhension des maladies chroniques qui affectent le quotidien de milliers de Canadiens.
Grâce à ces investissements, le Canada prépare l'avenir de l'exploration spatiale habitée tout en donnant aux chercheurs canadiens les moyens de réaliser des percées cruciales dans le domaine scientifique et de la santé.
Citation
« Le Canada est un chef de file mondial de recherche dans l'espace dans le domaine de la santé. Ces investissements permettront de faire progresser d'ambitieux travaux de recherche médicale, ce qui renforce notre capacité d'assurer des soins de santé dans les environnements les plus hostiles, comme l'espace lointain, mais aussi en région éloignée, comme l'Arctique. En investissant dans l'innovation en santé, nous voyons à ce que les astronautes soient prêts à mener de longues missions audacieuses, mais nous ouvrons la voie à des solutions à des défis pressants pour la population dans le domaine médical. Ainsi, le Canada demeurera à l'avant-plan de la recherche scientifique mondiale. »
L'honorable Mélanie Joly, ministre de l'Industrie et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec
Faits en bref
- La Station spatiale internationale offre un environnement unique pour étudier l'impact des séjours dans l'espace sur le corps humain. Des missions d'exploration spatiale habitées de la Lune, et un jour de Mars, sont prévues. Elles impliqueront de plus longues périodes en apesanteur et d'exposition au rayonnement spatial ainsi que de confinement et d'isolement dans l'environnement extrême de l'espace, toutes des conditions qui comportent des risques importants pour la santé des astronautes et leur capacité à faire leur travail.
- Les astronautes ne sont pas les seuls à avoir besoin de disposer d'une plus grande autonomie sur le plan médical. Les populations éloignées n'ayant pas facilement accès à des services médicaux, notamment certaines communautés nordiques et autochtones, sont aux prises avec les mêmes difficultés que celles rencontrées par les astronautes dans l'espace.
- Voici les établissements qui reçoivent du financement pour approfondir les connaissances dans les domaines qui soutiennent les missions spatiales habitées de longue durée, notamment pour atténuer les risques pour la santé des astronautes et mettre au point des contremesures.
- Institut de recherche Santé Bruyère (Ontario) : 75 000 $
- Université McGill (Québec) : 180 000 $
- Institut de recherche de l'Hôpital d'Ottawa (Ontario) : 74 700 $
- Institut Schlegel de recherche sur le vieillissement (Ontario) : 75 000 $
- Université Simon-Fraser (Colombie-Britannique) : 224 500 $ (pour deux projets)
- Université de Montréal (Québec) : 225 000 $ (pour deux projets)
- Université du Québec à Trois-Rivières (Québec) : 74 475 $
- Université de l'Alberta (Alberta) : 359 000 $ (pour deux projets)
- Université de la Colombie-Britannique (Colombie-Britannique) : 204 000 $
- Université d'Ottawa (Ontario) : 255 000 $ (pour deux projets)
- Université de Toronto (Ontario) : 174 500 $
- Université de Waterloo (Ontario) : 297 600 $
Informations supplémentaires
La Station spatiale internationale | Agence spatiale canadienne
La santé dans l'espace | Agence spatiale canadienne
Études en conditions analogues en vue des missions dans l'espace lointain | Agence spatiale canadienne
Site Web) : www.asc-csa.gc.ca
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SOURCE Agence spatiale canadienne

Renseignements : Agence spatiale canadienne, Bureau des relations avec les médias, Téléphone) : 450-926-4370, Courriel) : [email protected]
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