Austérité toxique - « Il est temps que ce gouvernement revienne à la raison » - Nicolas Marceau
QUÉBEC, le 24 mars 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Rousseau et porte-parole de l'opposition officielle en matière de finances et de revenu, Nicolas Marceau, a présenté les attentes du Parti Québécois en prévision du dépôt, jeudi, du prochain budget du ministre des Finances, Carlos Leitão.
« Le gouvernement doit mettre fin à l'austérité toxique pour les Québécois. Il n'y a actuellement aucun effort investi pour le développement économique; il n'y a que des coupes qui nuisent à ce développement. D'ailleurs, la banque RBC affirmait, la semaine dernière, à l'instar de Desjardins, que l'austérité pratiquée par le gouvernement Couillard a un effet négatif sur la croissance de l'économie québécoise. Partout en région, des gens perdent leur emploi, des familles voient les tarifs augmenter; il est temps que ce gouvernement revienne à la raison », a déclaré Nicolas Marceau.
Rapport Godbout
« Nous n'avons pas confiance lorsque les libéraux disent qu'ils veulent mener des changements à la fiscalité, tout en maintenant le fardeau global inchangé, car ce sont des "taxeurs" compulsifs. Le fardeau fiscal des Québécois s'est alourdi de plus de 6 milliards sous Jean Charest et de près de 1 milliard, déjà, sous le gouvernement de Philippe Couillard. Nous sommes ouverts aux débats sur la fiscalité au Québec. Néanmoins, il est hors de question pour nous de hausser la TVQ ou les tarifs d'électricité; ces hausses pénaliseraient directement les familles de la classe moyenne et les plus démunis », a ajouté Nicolas Marceau.
Le député rappelle également que le gouvernement avait promis, en campagne électorale, de baisser les impôts, non pas de hausser les taxes.
Des réserves financières de 2 milliards non inscrites au budget
Nicolas Marceau souligne par ailleurs que le plus récent rapport du Vérificateur général (VG) a mis en lumière une information importante qui n'a jamais été dévoilée au public : le gouvernement a constitué des réserves financières considérables, mais qui ne sont pas inscrites au budget. « Ces réserves accaparent, selon le VG, les trois quarts de la croissance des dépenses prévue au cadre financier du gouvernement. Si elles ne sont pas utilisées, des coupes draconiennes supplémentaires devront être faites. Le gouvernement ne peut plus cacher au public l'utilisation de montants qui s'élèvent à 2 milliards de dollars; il doit préciser, dans le prochain budget, à quoi cet argent est destiné », a-t-il ajouté.
Portrait économique tronqué
« Depuis son arrivée au pouvoir, le Parti libéral a volontairement terni la situation des finances publiques pour pouvoir faire ses coupes idéologiques. Il a surestimé le déficit 2013‑2014 de 300 millions; cela a été confirmé par le VG. Personne ne sera surpris que le solde budgétaire soit aussi amélioré pour 2014-2015, puisque les corrections apportées par le VG sont récurrentes. La correction de ce montant de 300 millions en est la cause; la gestion libérale n'y est pour rien. Les dépenses, dont la croissance est limitée à 0,7 % en 2015‑2016, auront un effet néfaste sur notre économie. Bref, les Québécois n'ont pas fini de souffrir de l'austérité », a conclu Nicolas Marceau.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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