61e assemblée annuelle du Syndicat des Métallos - DEBOUT, contre les attaques antitravailleur.euse.s
LAVAL, QC, le 21 nov. 2025 /CNW/ - Quelque 500 métallos sont réuni.e.s depuis mercredi et jusqu'à ce midi au Centre des congrès du Sheraton Laval à l'occasion de la 61e assemblée annuelle du Syndicat des Métallos, sur le thème « DEBOUT » contre les attaques antitravailleur.euse.s.
Le directeur québécois des Métallos, Nicolas Lapierre, rencontre les représentants des médias ce matin à 8 h 15, à côté de la scène, tout juste avant l'ouverture de la dernière journée de l'événement.
« L'attaque antitravailleur.euse.s est frontale et forte au Québec. L'objectif est clair : bâillonner les contre-pouvoirs, museler la voix des travailleur.euse.s, bâillonner les contre-pouvoirs et étouffer le syndicalisme au Québec. Et le gouvernement refuse de nous entendre en commission parlementaire alors qu'il mène une entreprise de démolition antitravailleur.euse.s sans précédent au Québec. Qu'à cela ne tienne, les Métallos se feront entendre, DEBOUT, dans la rue, le 29 novembre lors du rassemblement intersyndical », lance le directeur québécois des Métallos, Nicolas Lapierre.
Soulignons que les Métallos ont sollicité formellement une audience sur le projet de loi 3 lors auprès de la Commission parlementaire de l'économie et du travail. De plus, le nom du Syndicat figurait sur les listes d'invitations de deux groupes parlementaires, mais la CAQ a refusé que le Syndicat des Métallos soit entendu. « Encore cette semaine, plusieurs plages horaires étaient disponibles dans les audiences sur le projet de loi 3. Mais le gouvernement refuse de nous entendre. Alors que la réforme proposée étouffera à petit feu le syndicalisme dans les PME du secteur manufacturier et des services au Québec, on refuse d'entendre le Syndicat qui représente 60 000 travailleur.euse.s du secteur privé. C'est un déni de démocratie », dénonce Nicolas Lapierre.
Si le projet de loi 3 est adopté, les petits syndicats locaux verront entre 10 % et 25 % de leur budget de fonctionnement détourné pour assumer le coût de vérifications comptables par des firmes externes. Le tout, alors que chacune des dépenses est déjà votée en assemblée, que toutes les dépenses sont faites par chèque de trois signataires et que les dépenses sont contre-vérifiées par trois syndics qui font rapport à l'assemblée. Les états financiers sont de plus vérifiés par un vérificateur international, qui relève du siège social des Métallos à Pittsburgh. « La vérification comptable des petits syndicats locaux est redondante avec nos mécanismes de surveillance, mais surtout elle impose un fardeau financier démesuré et privera les petits syndicats locaux des moyens d'assurer leur mission première de défense des membres », explique Nicolas Lapierre.
Ce dernier dénonce la déconnexion gouvernementale des vrais problèmes économiques. « L'économie québécoise subit les assauts de la politique tarifaire américaine injuste, on se bat pour préserver nos emplois et le gouvernement de la CAQ ne trouve rien de mieux à faire que d'affaiblir les organisations qui défendent les travailleur.euse.s. Nous croyons encore qu'un gouvernement qui respecte les travailleur.euse.s sait travailler en collaboration avec les organisations qui les défendent, mais visiblement, il ce ne sera pas possible avec ce gouvernement-là », fait valoir le directeur québécois des Métallos.
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.
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SOURCE Syndicat des Métallos (FTQ)

Renseignements : Clairandrée Cauchy, 514 774-4001, [email protected]
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