Travailleurs migrants traités comme des « esclaves » - Le député de Drummond-Bois-Francs se dit consterné
QUÉBEC, le 16 mai 2016 /CNW Telbec/ - À la suite du jugement du Tribunal administratif du travail, concluant que quatre jeunes Guatémaltèques ont été traités comme des « esclaves » dans une ferme agricole de la région de Drummondville, le député de Drummond-Bois-Francs pour la Coalition Avenir Québec, Sébastien Schneeberger, s'est dit consterné que de telles pratiques puissent avoir lieu au Québec, dans sa région. De son côté, la députée de Mirabel et porte-parole de la CAQ en matière d'agriculture, Sylvie D'Amours, appelle à la vigilance auprès des travailleurs agricoles migrants, même si elle est convaincue que le cas présenté dans le jugement ne constitue d'aucune manière la norme au Québec.
« Le traitement inhumain qu'ont eu à subir les jeunes Erik, Anibal, Luis et Juan est consternant. Comme député porte-parole du Centre-du-Québec, je tiens à leur offrir mon entière collaboration. Ces jeunes sont venus ici pour gagner leur vie et aider leurs proches, mais ils ont été malchanceux. Les conditions de travail auxquelles ils ont été exposés ne ressemblent en rien aux valeurs et aux principes que nous portons et défendons au Québec. Nous sommes reconnus à travers le monde comme étant une terre d'accueil ouverte à tous, qui garantit à toutes les minorités les mêmes droits et libertés qu'à l'ensemble de la population, et rien ne doit changer cela », a déclaré le député de Drummond-Bois-Francs.
La critique de la CAQ en matière d'agriculture, Sylvie D'Amours, a quant à elle rappelé l'importance de dénoncer toute forme d'abus. « Même si ce cas est une rare exception, la vigilance est toujours de mise et j'invite les ministères de l'Immigration, du Travail et de l'Emploi à surveiller attentivement les plaintes et les dénonciations formulées par les travailleurs migrants afin de s'assurer que plus jamais cela ne se reproduise. Si ces jeunes travailleurs retrouvent aujourd'hui un sentiment de liberté, c'est surtout parce qu'ils ont puisé en eux le courage d'en parler. Je tiens à les féliciter. À nous maintenant, comme société, d'en tirer les leçons qui s'imposent afin que nos agriculteurs puissent continuer de bénéficier de cette main-d'œuvre qualifiée, dont nous aurons encore grandement besoin au cours des prochaines années », a insisté Sylvie D'Amours.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Samuel Poulin, Attaché de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-254-3754, [email protected]
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