L'approbation est fondée sur les résultats de l'étude de phase III KEYNOTE-A18/ENGOT-cx11/GOG-30472
KIRKLAND, Québec, le 21 juill. 2025 /CNW/ -- Merck (NYSE : MRK), connue sous le nom de MSD à l'extérieur des États-Unis et du Canada, a annoncé aujourd'hui que Santé Canada a approuvé KEYTRUDA® (pembrolizumab), le traitement anti-anti-récepteur 1 de mort cellulaire programmée (PD-1) de Merck, en association avec une chimioradiothérapie pour le traitement du cancer du col de l'utérus de stade III à IVA selon les critères 2014 de la FIGO (Fédération internationale de gynécologie et d'obstétrique)1,2. L'approbation est fondée sur les données de l'étude de phase III KEYNOTE-A18, également connue sous le nom de ENGOT-cx11/GOG-3047, qui a démontré une amélioration statistiquement significative de la survie sans progression (SSP) et de la survie globale (SG) chez les patientes réparties de façon aléatoire pour recevoir KEYTRUDA® en association avec une chimioradiothérapie, par rapport aux patientes réparties au hasard pour recevoir le placebo en association avec une chimioradiothérapie3.
« L'approbation fondée sur les données de l'étude KN-A18 est un ajout important au traitement des cancers gynécologiques, car celle-ci a démontré une amélioration statistiquement significative de la survie globale et de la survie sans progression chez les patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus de stade III à IVA selon les critères 2014 de la FIGO », a déclaré Shannon Salvador, gynéco-oncologue à l'Hôpital général juif et présidente de la Société de gynéco-oncologie du Canada4. « Cette récente approbation ajoute une nouvelle option thérapeutique pour les patientes dans un domaine pathologique important. »
« Cette approbation marque un moment crucial pour les patientes, car elle représente la première indication au Canada pour KEYTRUDA® en association avec une chimioradiothérapie, a déclaré André Galarneau, Ph. D., directeur exécutif et vice-président du groupe commercial Oncologie chez Merck Canada. Réaffirmant notre engagement à l'égard de la recherche sur le cancer du col de l'utérus, nous sommes impatients de continuer à élargir l'éventail d'options thérapeutiques pour les patientes atteintes de cette maladie5. »
À propos de l'étude KEYNOTE-A18/ENGOT-cx11/GOG-3047
L'étude KEYNOTE-A18 est une étude de phase III multicentrique, à répartition aléatoire, à double insu et contrôlée par placebo (ClinicalTrials.gov, NCT04221945)2. Elle a évalué l'efficacité du pembrolizumab en association avec une chimioradiothérapie (cisplatine et radiothérapie externe suivis d'une curiethérapie) pour le traitement des patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus localement avancé1.
L'étude a été menée chez 1 060 patientes qui ont récemment reçu un diagnostic de carcinome épidermoïde, d'adénocarcinome ou de carcinome adénosquameux du col de l'utérus localement avancé, défini comme étant de stade IB2 à IIB selon les critères 2014 de la FIGO avec atteinte ganglionnaire ou de stade III à IVA quel que soit l'envahissement ganglionnaire3. Il y avait 599 patientes atteintes d'un cancer de stade III à IVA selon les critères 2014 de la FIGO.
La répartition aléatoire a été stratifiée en fonction du type de radiothérapie externe prévu (avec radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité [RCMI] ou arcthérapie volumétrique modulée [VMAT] vs ni RCMI ni VMAT), du stade au dépistage du cancer du col de l'utérus (stade IB2 à IIB vs stade III à IVA selon les critères 2014 de la FIGO), et la dose de radiothérapie prévue au total (doses de radiothérapie externe + curiethérapie < 70 Gy vs ≥ 70 Gy selon la dose équivalente en fractions de 2 Gy [EQD2])1.
Les patientes ont été réparties au hasard (selon un rapport 1:1) dans l'un des deux groupes de traitement suivants :
- Pembrolizumab à 200 mg i.v. toutes les 3 semaines (5 cycles) en association avec le cisplatine à 40 mg/m2 i.v. toutes les semaines (5 cycles, une sixième perfusion facultative pouvait être administrée, selon les pratiques locales) et une radiothérapie (radiothérapie externe suivie d'une curiethérapie), suivi du pembrolizumab à 400 mg i.v. toutes les 6 semaines (15 cycles)1,3;
- Placebo i.v. toutes les 3 semaines (5 cycles) en association avec le cisplatine à 40 mg/m2 i.v. toutes les semaines (5 cycles, une sixième perfusion facultative pouvait être administrée, selon les pratiques locales) et une radiothérapie (radiothérapie externe suivie d'une curiethérapie), suivi d'un placebo i.v. toutes les 6 semaines (15 cycles)1,3.
Le traitement s'est poursuivi jusqu'à la constatation d'une progression de la maladie par l'investigateur, conformément aux critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors) 1.1, ou à l'apparition d'une toxicité intolérable1.
L'évaluation du statut de la tumeur a été effectuée toutes les 12 semaines suivant la fin de la chimioradiothérapie les 2 premières années, puis toutes les 24 semaines la troisième année, et enfin tous les ans. Les principaux paramètres d'efficacité mesurés étaient la SSP, évaluée par l'investigateur, conformément aux critères RECIST 1.1, modifiés pour assurer le suivi d'au plus 10 lésions cibles et d'au plus 5 lésions cibles par organe, et la SG1.
L'étude a démontré une amélioration statistiquement significative de la SSP (rapport de risque [RR] de 0,70; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,55, 0,89; p = 0,002) et de la SG (RR de 0,67; IC à 95 % : 0,50, 0,90; p = 0,004) dans l'ensemble de la population. Dans une analyse exploratoire de sous-groupes portant sur les 459 patientes (43 %) atteintes d'une maladie de stade IB2 à IIB selon les critères 2014 de la FIGO, les RR estimés de la SSP et de la SG étaient de 0,91 (IC à 95 % : 0,63 à 1,32) et de 0,89 (IC à 95 % : 0,55 à 1,44), respectivement, suggérant que les améliorations de la SSP et de la SG observées dans l'ensemble de la population étaient principalement attribuables au sous-groupe de patientes atteintes d'une maladie à un stade plus avancé, c'est-à-dire des patientes atteintes d'une maladie de stade III à IVA selon les critères 2014 de la FIGO.
Les résultats sur l'efficacité dans l'analyse exploratoire de sous-groupes portant sur 599 patientes atteintes d'un cancer de stade III à IVA selon les critères 2014 de la FIGO ont montré que le pembrolizumab en association avec une chimioradiothérapie a amélioré la SSP (rapport de risque [RR] de 0,59; IC à 95 % : 0,43, 0,81) et la SG (RR de 0,58; IC à 95 % : 0,40, 0,85) dans l'ensemble de la population1.
Pour la population de patientes atteintes d'une maladie de stade III à IVA selon les critères 2014 de la FIGO, les effets indésirables liés au traitement les plus fréquents (signalés chez au moins 20 % des patientes) étaient l'anémie, les nausées, la diarrhée, la diminution du nombre de leucocytes, la diminution du nombre de neutrophiles, les vomissements, la diminution du nombre de plaquettes et l'hypothyroïdie6.
Pour obtenir les renseignements complets, veuillez consulter la monographie de KEYTRUDA®.
À propos du cancer du col de l'utérus
Le cancer du col de l'utérus prend naissance dans les cellules qui tapissent le col de l'utérus, qui est la partie inférieure de l'utérus7. Malgré des efforts concertés en matière de dépistage et de prévention à travers le Canada, le cancer du col de l'utérus est devenu le type de cancer qui augmente le plus rapidement chez les femmes8,9. En 2024 seulement, on a estimé que 1 600 femmes avaient reçu un diagnostic de cancer du col de l'utérus et que 400 en sont mortes10.
À propos de KEYTRUDA®
KEYTRUDA® est un traitement anti-récepteur 1 de mort cellulaire programmée (PD-1) qui agit en aidant le système immunitaire à déceler les cellules tumorales et à lutter contre elles. KEYTRUDA® est un anticorps monoclonal humanisé qui inhibe l'interaction entre le PD-1 et ses ligands, le ligand 1 de mort cellulaire programmée (PD-L1) et le ligand 2 de mort cellulaire programmée (PD-L2). Ce faisant, il active des lymphocytes T qui peuvent agir autant sur les cellules tumorales que sur les cellules saines11,12,13.
KEYTRUDA® a été approuvé pour la première fois au Canada en 2015 et a actuellement des indications pour plusieurs maladies, entre autres l'adénocarcinome rénal à un stade avancé, le cancer de la vessie, le cancer du poumon non à petites cellules, le lymphome médiastinal primitif à cellules B, le lymphome de Hodgkin classique, le cancer colorectal, le carcinome de l'endomètre, le cancer du col de l'utérus, le cancer de l'œsophage, le cancer du sein triple négatif, le mélanome et le carcinome épidermoïde de la tête et du cou14.
À propos de Merck
Chez Merck, aussi connue sous le nom de MSD à l'extérieur des États-Unis et du Canada, nous unissons nos forces dans un seul but : nous utilisons le pouvoir de la science moderne pour sauver et améliorer des vies dans le monde entier. Nous apportons de l'espoir à l'humanité par le biais du développement de médicaments et de vaccins importants depuis plus de 130 ans. Nous aspirons à devenir le chef de file dans le domaine de la recherche biopharmaceutique à travers la planète. Les solutions novatrices en matière de santé, que nous apportons de nos jours, sont d'ailleurs à la fine pointe de la recherche, permettant ainsi de faire avancer les techniques utilisées en prévention et d'améliorer les traitements des maladies chez l'homme et l'animal. Nous encourageons l'emploi d'une main-d'œuvre diversifiée et inclusive à l'échelle mondiale, et nous opérons de façon responsable chaque jour pour assurer un avenir sécuritaire, durable et sain aux personnes et aux communautés. Pour en savoir plus sur nos activités au Canada, visitez le www.merck.ca ou suivez-nous sur LinkedIn @MerckCanada.
Déclarations prospectives de Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, É.-U.
Ce communiqué de Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, É.-U. et ses sociétés affiliées (« la Société ») comprend des déclarations prospectives au sens des dispositions libératoires de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995 des États-Unis. Ces déclarations sont fondées sur les convictions et les prévisions actuelles de la direction de la Société et sont soumises à de nombreux risques et incertitudes. Rien ne garantit l'obtention des approbations réglementaires nécessaires à l'homologation ou à l'éventuel succès commercial des médicaments candidats en développement. Si les hypothèses sous-jacentes se révèlent inexactes ou si les risques et incertitudes se concrétisent, les résultats réels pourraient être considérablement différents de ceux annoncés dans les déclarations prospectives.
Ces risques et incertitudes comprennent, sans s'y limiter, les conditions générales du secteur et la concurrence, les facteurs économiques généraux, incluant les fluctuations des taux d'intérêt et des taux de change; les effets de la réglementation du secteur pharmaceutique ou des lois concernant les soins de la santé aux États-Unis et dans le monde; les tendances mondiales à l'égard de la limitation des coûts des soins de santé; les avancées technologiques et les nouveaux produits et brevets des concurrents; les défis liés à l'élaboration d'un nouveau produit, ce qui inclut l'obtention de l'approbation réglementaire; la capacité de la Société à prédire précisément les conditions de marché futures; les difficultés ou les retards de fabrication; l'instabilité financière des économies mondiales et le risque de souveraineté; la dépendance à l'égard de l'efficacité des brevets de la Société et des autres protections relatives aux produits innovants; et le risque de faire l'objet d'actions judiciaires ou de mesures réglementaires.
La Société ne s'engage aucunement à publier des mises à jour de ses déclarations prospectives à la suite de nouvelles informations, d'événements futurs ou de quelque fait que ce soit. D'autres facteurs susceptibles d'entraîner une différence notable entre les résultats réels et les résultats décrits dans les déclarations prospectives sont énoncés dans le rapport annuel de la Société pour l'exercice clos le 31 décembre 2023 établi sur le formulaire 10-K et dans les autres documents déposés par la Société auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et accessibles sur le site Internet de cette dernière (www.sec.gov).
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© 2025 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, É.-U. et ses sociétés affiliées. Tous droits réservés.
CA-NON-04143
Références :
1 Monographie de KEYTRUDA® (pages 285 et 286 de la version anglaise).
2 https://clinicaltrials.gov/study/NCT04221945.
3 The ASCO Post. KEYNOTE-A18: Overall Survival in Cervical Cancer Improved by Pembrolizumab Plus Chemoradiotherapy. https://ascopost.com/issues/october-10-2024/keynote-a18-overall-survival-in-cervical-cancer-improved-by-pembrolizumab-plus-chemoradiotherapy/.
4 Pembrolizumab or placebo with chemoradiotherapy followed by pembrolizumab or placebo for newly diagnosed, high-risk, locally advanced cervical cancer (ENGOT-cx11/GOG-3047/KEYNOTE-A18): overall survival results from a randomised, double-blind, placebo-controlled, phase 3 trial, page 1329. https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(24)00317-9/fulltext.
5 https://www.nccn.org/guidelines/guidelines-detail?category=1&id=1426.
6 Monographie de KEYTRUDA® (page 146 de la version anglaise).
7 Société canadienne du cancer. Qu'est-ce que le cancer de l'utérus? https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/cervical/what-is-cervical-cancer.
8 Statistiques canadiennes sur le cancer 2023, page 24. https://cdn.cancer.ca/-/media/files/research/cancer-statistics/2023-statistics/2023_pdf_en.pdf?rev=7e0c86ef787d425081008ed22377754d&hash=DBD6818195657364D831AF0641C4B45C.
9 Statistiques canadiennes sur le cancer 2023, page 84. https://cdn.cancer.ca/-/media/files/research/cancer-statistics/2023-statistics/2023_pdf_fr.pdf?rev=7e0c86ef787d425081008ed22377754d&hash=DBD6818195657364D831AF0641C4B45C.
10 Société canadienne du cancer. Statistiques sur le cancer du col de l'utérus. https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/cervical/statistics.
11 Monographie de KEYTRUDA® (page 300 de la version anglaise).
12 Monographie de KEYTRUDA® (page 188 de la version anglaise).
13 Monographie de KEYTRUDA® (page 192 de la version anglaise).
14 Monographie de KEYTRUDA® (pages 1 à 3 de la version anglaise).
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SOURCE Merck

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