LE PROGRAMME QUÉBÉCOIS DE DÉPISTAGE DU CANCER DU SEIN CONNAÎT DE SÉRIEUSES
RATÉES
MONTRÉAL, le 23 nov. /CNW Telbec/ - Alors que le gouvernement du Québec lance un nouveau programme de dépistage du cancer colorectal, le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) établi depuis 1998, laisse voir de sérieuses difficultés à l'égard de la qualité des soins fournis aux patientes qui y sont engagées. L'examen récent de plusieurs dossiers de responsabilité médicale laisse voir que les contrôles de qualité sont soit inexistants, soit inadéquats ou insuffisants pour assurer aux femmes le niveau de confiance et de sécurité, qu'elles seraient en droit de s'attendre du programme.
Trois victimes, soit deux patientes et un conjoint survenant dont l'épouse est décédée d'un cancer su sein diagnostiqué tardivement, exposent leur situation impliquant trois radiologistes qui ont cessé en 2010 de faire des mammographies dont au moins deux sur plainte de patientes.
L'examen de ces dossiers fait apparaître de nombreuses lacunes dans le Programme québécois de dépistage du cancer du sein. Ces lacunes remettent directement en cause les contrôles de qualité effectués par le Ministère de la Santé et des Services sociaux ainsi que par le Collège des médecins du Québec et contredit clairement les allégations du Collège des médecins du Québec et le ministre de la Santé et des Services sociaux, quant à la fiabilité des contrôles qu'il exerce.
Pour faire le point sur cette situation, les trois victimes feront part de leur histoire en compagnie de leur procureur, Me Jean-Pierre Ménard de l'étude Ménard Martin avocats, le 24 novembre prochain, lors d'une conférence de presse.
La conférence se tiendra aux coordonnées suivantes :
Date : | 24 novembre 2010 |
Heure : | 10h15 |
Adresse : | Ménard Martin avocats 4950, rue Hochelaga Montréal (Québec) H1V 2E8 |
-English comments will be available-
Renseignements:
Me Jean-Pierre Ménard (514) 253-8044
Partager cet article