Le maire de Montréal rencontre la directrice générale de l'UNESCO
Nouvelles fournies par
Ville de Montréal - Cabinet du maire et du comité exécutif15 juin, 2016, 17:08 ET
MONTRÉAL, le 15 juin 2016 /CNW Telbec/ - Le maire de Montréal et également président de Metropolis, l'association mondiale des grandes métropoles, l'Honorable Denis Coderre, et Mme Irina Bokova, directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (en anglais United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization, UNESCO), ont eu l'occasion d'échanger sur le rôle de Montréal au sein de l'UNESCO dans le cadre d'une rencontre bilatérale tenue en marge de la Conférence de Montréal. Mme Bokova est notamment de passage dans la métropole québécoise à titre de coprésidente de la 22e édition de la Conférence de Montréal au cours de laquelle elle a prononcé une allocution sur l'inclusivité au service de la prospérité.
« Montréal est sans contredit une ville onusienne, notamment par le fait que de nombreuses institutions de l'UNESCO ont choisi de s'y établir dont l'Institut de la Statistique, et neuf chaires universitaires. Montréal est également membre de la Coalition internationale des villes contre le racisme, du Réseau des écoles associées de l'UNESCO (Canada) et membre du Réseau des villes créatives de l'UNESCO. Ceci place la métropole dans une position favorable pour jouer un rôle de plus en actif au sein de cette organisation », a déclaré le maire de Montréal.
Montréal Ville UNESCO de design
La venue de Mme Bokova à Montréal coïncide par ailleurs avec le 10e anniversaire de la désignation de Montréal à titre de Ville UNESCO de design qui a été souligné le 6 juin dernier. Montréal a été la première ville en Amérique du Nord à recevoir cette désignation et aussi la première en Amérique du Nord à se doter, il y a 25 ans, d'un commissariat au design, exclusivement dédié au développement et à la promotion du design. En février 2016, la Ville déposait son rapport périodique (2012-2015) à l'UNESCO. Ce bilan fait état des retombées tangibles des actions menées de concert avec nos partenaires, les acteurs du milieu et la société civile. Ses actions souvent citées en exemple, servent même de sources d'inspiration à plusieurs villes. Au cœur de ce bilan figure une plus forte accessibilité des designers à la commande municipale, assortie de meilleures conditions offertes aux concepteurs. Ainsi, depuis 2006, en plus de ses contrats octroyés par appel d'offres, Montréal a réalisé plus de 50 concours et ateliers de design et d'architecture. À eux seuls, ces concours totalisent plus de 80 mandats aux designers et architectes et ont offert une première commande de la Ville de Montréal à plus de 30 firmes
« Être une Ville UNESCO de design, c'est reconnaître l'importance stratégique des designers et leur permettre de contribuer pleinement au devenir de la ville. Cette reconnaissance internationale représente un puissant levier afin d'intensifier nos efforts pour améliorer le cadre de vie des Montréalais, et ce, dans tous les secteurs d'activité », a ajouté M. Coderre.
« L'UNESCO se félicite des engagements pris par Montréal, l'une des premières villes à rejoindre le Réseau des Villes créatives dans le domaine du design, pour faire de la créativité un levier de développement urbain durable. Depuis dix ans, elle a montré la voie dans ce domaine avec maintes initiatives qui méritent d'être partagées, comme en témoigne le récent rapport d'évaluation périodique », a indiqué Mme Bokova. « Par ailleurs, par sa promotion de la diversité culturelle, du partage des savoirs et de l'innovation au service de l'inclusion, la ville de Montréal prône un modèle de vivre ensemble qui est un vecteur d'avenir, en étroite résonance avec les valeurs de notre Organisation », a-t-elle ajouté.
Montréal Ville de culture
Montréal est un acteur de premier plan du développement et de l'innovation sociale. Des enjeux comme ceux du numérique, de l'inclusion sociale et du développement durable se sont depuis imposés. Montréal s'inspire des valeurs d'intégrité, de partage, d'équité, de respect et d'inclusion et c'est sans doute pour cette raison qu'a été créée ici, en 1998, la Coalition pour la diversité culturelle.
Montréal fait figure de pionnière en s'engageant résolument dans la démarche de l'Agenda 21, parmi les premières villes en 2005 à l'adopter elle a ensuite été la première métropole à appuyer la reconnaissance de la culture comme 4e pilier du développement durable. En 2015, Montréal et tous les arrondissements ont adopté La Déclaration de Montréal engagée pour la culture - pour des quartiers durables pour tous. Largement inspirée de l'Agenda 21, cette déclaration reconnaît qu'il faut collectivement poursuivre les efforts visant à assurer les droits culturels de tous et faire de Montréal une réelle métropole durable.
Montréal et le Vivre ensemble
Dans le contexte mondial actuel, la question du Vivre ensemble interpelle particulièrement les villes. À ce titre, à l'initiative du maire de Montréal, la métropole québécoise a été l'hôte, en juin 2015, du Sommet international sur le Vivre ensemble. Au cours de ce Sommet qui réuni une vingtaine de maires, ces derniers ont clairement exprimé leur volonté de s'unir et d'agir afin de favoriser l'accueil et l'inclusion de tous les citoyens et ainsi lutter contre la discrimination.
« Depuis la tenue du Sommet, Montréal s'est doté d'un Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence et ce matin, nous avons lancé à Montréal l'Observatoire international des maires sur le Vivre ensemble afin de documenter les nouveaux défis et partager les pratiques et initiatives innovantes du Vivre ensemble à l'échelle mondiale. Les villes ont un rôle important à jouer en matière de Vivre ensemble, et Montréal compte collaborer et travailler de concert avec l'UNESCO sur ces enjeux », a conclu M. Coderre.
SOURCE Ville de Montréal - Cabinet du maire et du comité exécutif
Source : Marc-André Gosselin, Attaché de presse, Cabinet du maire et du comité exécutif, 514 290-1194; Renseignements : François Goneau, Relationniste, Service des communications, 514 868-5859
Partager cet article