Jugement de la Cour suprême sur la loi 104 - "Le gouvernement du Québec doit
fermer la porte au non-respect de la Charte de la langue française" - Josée
Bouchard
QUÉBEC, le 23 oct. /CNW Telbec/ - La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) est déçue du jugement de la Cour suprême qui invalide la loi 104, une loi qui empêchait l'exode des élèves allophones vers les écoles anglophones. "Le gouvernement du Québec doit fermer la porte définitivement à la faille qui permet de contourner la Charte de la langue française", de demander la présidente de la FCSQ, Josée Bouchard.
Mme Bouchard ajoute que les commissions scolaires francophones, qui ont, entre autres, comme mandat de promouvoir une langue française écrite et parlée de qualité, ne peuvent tolérer une telle situation. "Il y a un consensus au Québec sur la question de la primauté du fait français."
La FCSQ souligne également que le moyen trouvé par certains pour contourner la loi 101 ne faisait pas que détourner des élèves du système francophone d'éducation, il les détournait aussi du système public puisqu'ils fréquentaient d'abord une école privée non subventionnée pour ensuite poursuivre leur éducation, pour plusieurs, dans une école privée subventionnée. "Un retour à la situation qui prévalait avant l'adoption de la loi 104 signifierait la perte de milliers d'élèves pour l'école publique francophone, ce que nous ne pouvons nous permettre", conclut la présidente de la FCSQ.
Renseignements: Caroline Lemieux, Attachée de presse, Fédération des commissions scolaires du Québec, (418) 651-3220, Cell.: (418) 570-9716
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