Grand Colloque de la mise en marché collective : réflexion sur l'évolution d'un modèle commercial unique en Amérique du Nord
DRUMMONDVILLE, QC, le 15 oct. 2025 /CNW/ - Plus de 200 producteurs, partenaires, étudiants et professionnels œuvrant dans les secteurs de l'agriculture, de la pêche et de la forêt privée participent au Grand Colloque de la mise en marché collective, aujourd'hui à l'Hôtel et Suites Le Dauphin Drummondville.
Organisé par l'Union des producteurs agricoles (UPA) et l'Université Laval, cet événement se tient dans un contexte marqué par des tensions politiques et économiques occasionnant plusieurs défis pour le modèle québécois de mise en marché collective, incluant la gestion de l'offre. D'où l'importance de réfléchir collectivement au bien-fondé de ce modèle unique en Amérique du Nord, de revisiter ses fondements et de s'interroger sur les perspectives qui s'ouvrent aux producteurs agricoles.
« À l'aube du 70e anniversaire de la Loi sur la mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche, il est essentiel de réaffirmer la pertinence de nos outils collectifs et de mettre en commun nos connaissances, afin de mieux composer avec les turbulences qui secouent la commercialisation des produits agroalimentaires, de la pêche et de la forêt privée », a déclaré le président de l'UPA, Martin Caron.
« La mise en marché collective est un modèle qui, dès sa création, a fait preuve d'audace et d'originalité. En donnant aux producteurs la capacité d'agir collectivement, elle permet de bâtir des solutions qui dépassent l'individuel, une approche essentielle pour relever les défis d'aujourd'hui et de demain. Alors que se profile le 70e anniversaire de la Loi, le moment est tout indiqué pour actualiser notre compréhension de ce modèle et réfléchir ensemble à sa pertinence et son évolution », a complété Annie Royer, professeure titulaire de la Chaire d'analyse de la politique agricole et de la mise en marché collective de l'Université Laval.
Plusieurs invités de marque, dont Richard Ouellet, professeur titulaire de la Chaire sur les nouveaux enjeux de la mondialisation économique de l'Université Laval, Judith Lupien, régisseuse et présidente de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec, et Frédéric Courleux, agroéconomiste et conseiller en politiques agricoles au Parlement européen, participent à cet événement d'envergure à titre de conférenciers.
Des intervenants de haut calibre, dont Pascal Forest, président des Producteurs de légumes de transformation du Québec, Vincent Miville, directeur général de la Fédération des producteurs forestiers du Québec, Geneviève Rainville, directrice générale des Producteurs de lait du Québec, Sylvain Lapierre, président de la Fédération des producteurs d'œufs du Québec, Jasmine Sauvé, directrice générale de l'Association des producteurs fraises et framboises du Québec, Luc Goulet, président des Producteurs et productrices acéricoles du Québec, et Louis-Philippe Roy, président des Éleveurs de porcs du Québec, ont quant à eux permis des échanges enrichissants en tant que panélistes.
Les thèmes abordés tout au long de la journée, qu'il s'agisse de la régulation des marchés agricoles, de la place singulière de l'agriculture dans les accords internationaux ou de la diversité des outils de mise en marché collective, ont donné lieu à des témoignages éclairants ainsi qu'à une réflexion collective sur les stratégies à mettre en place pour assurer le développement et la pérennité d'un modèle favorisant un meilleur équilibre dans les rapports commerciaux entre les producteurs et les acheteurs.
Merci aux partenaires de l'événement : Les Producteurs de lait du Québec, la Fédération des producteurs d'œufs du Québec, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec et Les Éleveurs de porcs du Québec.
SOURCE Union des producteurs agricoles

Renseignements : Katy Pronovost, Chargée des relations de presse et des réseaux sociaux, [email protected] | 579 859-0755
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