Gestion hasardeuse au CSSS de Rimouski-Neigette - Le SPSICR et la FIQ dénoncent le plan de compressions budgétaires entériné par le conseil d'administration de l'établissement

RIMOUSKI, QC, le 5 juin 2013 /CNW Telbec/ - C'est accompagnée des membres du Comité exécutif de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ que Solange Tremblay, présidente du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires (SPSICR) du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Rimouski-Neigette, s'est adressée à ses membres, le mercredi 5 juin, dans le cadre d'une manifestation à l'Hôpital régional de Rimouski. L'opération visait à dénoncer le plan de compressions budgétaires entériné par le conseil d'administration de l'établissement il y a 3 semaines, une autre preuve de la gestion hasardeuse qui y est assurée.

« On nous dit que la sécurité et la qualité des soins offerts à la population seront épargnées. Comment est-ce possible alors qu'un plan de réduction des dépenses de l'ordre de 5,7 millions de dollars a été adopté? », questionne madame Tremblay. « Plus de 20 postes de professionnelles en soins seront touchés par ces compressions. Il est hautement improbable que ça n'ait pas d'impact sur les services. Quand, en plus, on apprend que près d'une centaine de professionnelles en soins du CSSS sont susceptibles de prendre leur retraite d'ici 5 ans et que, pendant cette même période, plus du quart de ce personnel risque de partir en congé de maternité, il y a tout lieu de se questionner sur la rigueur des gestionnaires », ajoute Daniel Gilbert, vice-président de la FIQ.

Les professionnelles en soins du CSSS de Rimouski-Neigette réclament l'arrêt des mesures votées le 14 mai 2013 par le conseil d'administration. Elles exigent aussi la mise sur pied d'un comité de travail chargé d'identifier les mesures qui auraient le moins d'impact sur l'offre de services à la population. Elles demandent également que l'Agence de la santé et des services sociaux du Bas-St-Laurent garantisse un financement adéquat à la réalisation de la mission suprarégionale et universitaire.

« Les gestionnaires de l'établissement sont imputables de la qualité et de la sécurité des soins qui sont offerts à la population. S'ils sont incapables de remplir leur mandat, il est impératif que l'Agence s'en mêle », mentionne Régine Laurent, présidente de la FIQ. « La présidente et directrice générale de l'Agence a affirmé que le plan de compressions budgétaires du CSSS de Rimouski-Neigette ferait l'objet d'une analyse rigoureuse. J'ose espérer qu'elle demandera les modifications qui s'imposent », reprend madame Tremblay.

Au moment d'écrire ces lignes, une rencontre est prévue le 6 juin entre le directeur général du CSSS et les représentantes syndicales.

Un premier conseil fédéral dans la région

Les 4, 5 et 6 juin se tient le conseil fédéral de la FIQ, une première dans la région. Pour l'occasion, les membres du Comité exécutif de la Fédération ont entrepris une tournée de leurs établissements de La Pocatière, Rivière-du-Loup, Trois-Pistoles, Rimouski et Amqui. Une belle façon d'échanger, de manière informelle, avec les membres professionnelles en soins et de faire le point sur la situation qu'elles vivent au quotidien.

À propos de la FIQ
Le Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires (SPSICR) du CSSS de Rimouski-Neigette est affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ qui représente plus de 62 000 membres, soit la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.

SOURCE : FEDERATION INTERPROFESSIONNELLE DE LA SANTE DU QUEBEC - FIQ

Marie Eve Lepage, communications FIQ
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