OTTAWA, ON, le 17 nov. 2025 /CNW/ - Alors que le Comité du commerce intérieur (CCI) se réunit cette semaine, la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) demande aux gouvernements d'aller au-delà des gestes symboliques et de livrer des résultats concrets et mesurables visant à éliminer les obstacles au commerce intérieur.
« Bien que l'année en cours marque un tournant pour le dossier du commerce intérieur, les gouvernements continuent de signer des accords entre eux, mais qui ne se traduisent pas concrètement par une diminution des obstacles et des coûts pour les Canadiens et les PME. Compte tenu des tensions commerciales persistantes, le fédéral et les provinces doivent alléger le fardeau des entrepreneurs. Encore aujourd'hui, des PME peuvent expédier plus facilement vers d'autres pays que vers d'autres provinces canadiennes. Cette situation est absurde. La prochaine rencontre du Comité du commerce intérieur ne doit pas simplement aboutir sur une série d'annonces recyclées contenant des règles qui ne feront qu'alourdir la paperasserie pour les PME. Il faut passer de la parole aux actes. Il faut faire tomber les barrières interprovinciales », souligne Jasmin Guénette, vice-président des Affaires nationales à la FCEI.
Le CCI s'est engagé à conclure un accord de reconnaissance mutuelle pancanadien sur les biens (à l'exception des produits alimentaires ou alcoolisés) au plus tard en décembre 2025. Actuellement, 9 provinces ont soit déposé un projet de loi, soit adopté une loi sur la reconnaissance mutuelle. Bien que de nombreux protocoles d'entente aient été signés cet été, le recours à des accords disparates risque de mener à un grand nombre de règles confuses et redondantes plutôt que de réduire les obstacles au commerce intérieur pour tous les Canadiens.
La FCEI demande donc aux gouvernements de prendre les mesures suivantes :
- Élargir les accords de reconnaissance mutuelle afin d'inclure tous les produits alimentaires, les boissons alcoolisées, la main-d'œuvre et les services.
- Arrêter de rejeter la responsabilité sur les autres gouvernements et harmoniser les efforts fédéraux et provinciaux concernant le commerce intérieur des produits alimentaires.
- Autoriser l'expédition et la vente directe d'alcool aux consommateurs avant mai 2026.
- Publier un plan d'action pluriannuel avec des échéanciers, des objectifs et des mesures de reddition clairement définis.
« Les entrepreneurs sont tannés d'attendre. Chaque retard et protocole d'entente représente des occasions manquées, multipliant les coûts et les frustrations pour les PME. Nous avons besoin d'un plan coordonné et transparent pour transformer la circulation des biens et services à l'échelle du pays. Il est temps de passer à l'action! », conclut François Vincent, vice-président Québec à la FCEI.
La FCEI examinera de près les décisions prises lors de la rencontre du CCI cette semaine et s'attend à voir de vraies réformes.
À propos de la FCEI
La FCEI (Fédération canadienne de l'entreprise indépendante) est le plus grand regroupement de PME au pays, comptant 100 000 membres dans tous les secteurs d'activité et toutes les régions. Elle vise à augmenter les chances de succès des PME en défendant leurs intérêts auprès des gouvernements, en leur fournissant des ressources personnalisées et en leur offrant des économies exclusives. Visitez fcei.ca pour en savoir plus.
SOURCE Fédération canadienne de l'entreprise indépendante

Renseignements : Maud Larivière, conseillère principale aux relations publiques, FCEI, Cell. : 514 817-0228, [email protected]
Partager cet article