MONTRÉAL, le 8 septembre 2025 /CNW/ - L'augmentation alarmante des cancers touchant les moins de 50 ans depuis 1990 n'est pas seulement attribuable à un meilleur dépistage, à la démographie et aux habitudes de vie. Il faut aussi tenir compte de « la multitude et la diversité des cancérogènes environnementaux », estime la Dre Annie Sasco, ancienne experte en prévention du cancer à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette médecin française prononcera (en français mais la période de Q&R sera bilingue) une conférence publique gratuite sur le sujet le soir du mercredi 1er octobre, à l'Université McGill, à l'invitation du magazine La Maison du 21e siècle.
« Mieux vaut prévenir le cancer que le guérir et il convient d'évaluer avec plus de précisions le rôle de la contamination de notre environnement », rappelle celle qui a œuvré de 1983 à 2005 au Centre international de Recherche sur le Cancer de l'OMS. Elle y a fondé et dirigé pendant neuf ans l'unité de recherche Épidémiologie pour la prévention du cancer.
Annie Sasco est titulaire d'un doctorat en médecine de l'Université de Bordeaux, d'une habilitation à diriger les recherches de l'Université de Lyon et de deux maîtrises et un doctorat de l'Université Harvard (en santé publique, épidémiologie et biostatistiques).
Cette auteure de plus de 400 publications scientifiques, dont presque 200 indexées dans PubMed, a été également directrice émérite de recherche de l'unité d'Épidémiologie pour la prévention du cancer (INSERM-1219), à l'Université de Bordeaux.
Elle a notamment travaillé sur des dossiers tels que le tabac, la « viande aux hormones », les perturbateurs endocriniens divers (plusieurs pesticides, le distilbène), les radiofréquences et champs électromagnétiques (téléphonie mobile, lignes à haute tension), le cannabis et les problématiques de mondialisation, environnement et communication en prévention des cancers avec toujours une préoccupation d'éthique mais aussi de justice sociale.
Elle fait partie des plus de 400 scientifiques et médecins signataires de l'Appel International sur le moratoire sur la 5G dont elle a été la coordonnatrice pour l'Europe.
En 2005, la Dre Sasco fut l'une des quatre Françaises nominées dans le cadre du projet « 1000 femmes pour Prix Nobel de la Paix » lancé par une fondation suisse. Elle a été nommée en 2011 par décret interministériel au Haut Conseil des Biotechnologies (OGM) où elle a siégé pendant trois ans.
Aujourd'hui retraitée, elle continue à titre bénévole ses activités et ses combats pour la santé des populations et pour une recherche qui se doit d'être totalement indépendante.
Détails et réservations de billets : https://maisonsaine.ca/boutique
SOURCE La Maison du 21e siècle

Source : André Fauteux, éditeur de La Maison du 21e siècle, [email protected]
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