Bien-être animal - Québec n'est plus le cancre de la classe
Nouvelles fournies par
Cabinet du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation22 juil, 2016, 15:40 ET
QUÉBEC, le 22 juill. 2016 /CNW Telbec/ - Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. Pierre Paradis, se réjouit de voir la position du Québec passer de l'avant-dernière à la sixième place dans le classement de 2016 de l'Animal Legal Defense Fund (ALDF).
« Seulement six mois après l'entrée en vigueur de la Loi visant l'amélioration de la situation juridique de l'animal, le Québec n'est dorénavant plus la "meilleure province pour maltraiter un animal". Il nous reste encore du travail à faire en matière de bien-être animal. C'est pourquoi nous nous sommes donné des pouvoirs réglementaires dans la Loi qui nous aideront à la faire évoluer dans le temps », a déclaré le ministre.
Depuis neuf ans, l'ALDF publie chaque année un important rapport qui établit un classement des lois de protection des animaux de l'ensemble des provinces et territoires du Canada. Les résultats sont basés sur une analyse comparative détaillée des différentes législations.
En ce qui a trait au Québec, l'organisme souligne que c'est la seule province à avoir apporté des modifications substantielles à sa législation depuis la publication du classement de l'année dernière. Ainsi, il attribue sa performance remarquable à sa nouvelle loi.
Rappelons que la Loi visant l'amélioration de la situation juridique de l'animal a été adoptée à l'unanimité le 4 décembre dernier. Le Code civil du Québec a été modifié afin que les animaux soient considérés non plus comme des « biens meubles », mais plutôt comme des êtres doués de sensibilité ayant des impératifs biologiques. Le Québec s'est également doté d'une loi particulière sur le bien-être et la sécurité de l'animal qui vise à endiguer les comportements inacceptables à l'égard des animaux. Elle prévoit, entre autres choses, des sanctions pénales allant jusqu'à 250 000 $ pour une première offense et des peines d'emprisonnement pouvant atteindre 18 mois en cas de récidive (http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Productions/santeanimale/securitebea/Pages/situationjuridiqueanimal.aspx).
SOURCE Cabinet du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation

Cabinet du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Tél. : 418 380-2525
Partager cet article