OTTAWA, le 13 févr. 2012 /CNW/ - Quelle sera l'incidence des plans de compressions généralisées des conservateurs sur l'emploi des travailleurs ayant un handicap, des travailleurs autochtones et racialisés?
Voilà la question que posera l'AFPC au Comité sénatorial permanent des droits de la personne qui se penche sur l'équité en emploi et les pratiques d'embauche au sein de la fonction publique fédérale.
« Nous demandons encore une fois de l'information et la transparence, a déclaré la vice-présidente exécutive nationale de l'AFPC, Patty Ducharme. Les Canadiennes et les Canadiens ont le droit de savoir quelles sont les compressions proposées et quelles seront leurs répercussions. »
La dernière fois que l'on a sabré les dépenses de la fonction publique, dans les années 1990, le taux de mises à pied des Autochtones et des personnes handicapées était plus élevé que celui des autres fonctionnaires.
Si les suppressions d'emplois sont faites sans égard aux répercussions qu'elles pourraient avoir sur les membres des groupes d'équité, les progrès enregistrés au cours des dernières années seront tout simplement être anéantis.
Comme l'a souligné la juge Rosalie Abella dans le Rapport de la Commission royale d'enquête sur l'égalité en matière d'emploi, l'équité n'est pas l'apanage d'une période économique faste; quelle que soit la conjoncture économique, tous les membres de la société devraient avoir un accès équitable à l'emploi.
« Une fois de plus, l'AFPC exhorte Tony Clement à faire connaître à la population canadienne les plans et recommandations reçus des ministères et du cabinet d'experts-conseils Deloitte, que nous payons tous et toutes à titre de contribuables », a poursuivi Patty Ducharme.
et entrevues :
Ariel Troster, Communications de l'AFPC, 613-292-8363
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