Vote de grève positif des CPE de Sept-Îles et Fermont - Une grève illimitée face à quatre clauses sans conséquence pour les salariées
SEPT-ÎLES, QC, le 25 avril 2012 /CNW Telbec/ - Les employeurs du Comité patronal de négociation de la Côte-Nord ont été informés aujourd'hui même que les salariées des centres de la petite enfance de la région, représentées par la FSSS-CSN, ont accepté de débrayer à partir de lundi prochain pour une durée illimitée. L'association patronale des CPE de la Côte-Nord déplore que le syndicat ne concède rien même lorsqu'il s'agit d'éléments administratifs simples ne pénalisant aucunement les salariées et permettant aux employeurs d'économiser des sommes importantes.
Échec de la séance de conciliation du 17 avril dernier
La dernière séance de négociation du 17 avril dernier en présence du conciliateur du ministère du Travail, M. Jean Nolin, avait pour objectif de régler les points qui demeuraient en suspens. L'intransigeance de la partie syndicale n'a pas permis de régler les quatre clauses régionales litigieuses restantes. Les employeurs dénoncent l'attitude du syndicat qui a refusé en pleine séance de conciliation de respecter son engagement écrit « d'harmoniser » ces quatre clauses pour les CPE de la région;
- Refus que les salaires soient versés à chaque deux semaines. Ceci permet aux employeurs de réduire les frais administratifs de manière appréciable;
- Refus que l'employeur puisse mettre à pied, pour le reste d'une journée de travail, les salariées « occasionnelles » lorsque le nombre d'enfants est trop faible pour justifier le maintien d'une éducatrice en trop et que les tâches connexes sont accomplies. Ceci permet aux employeurs de ne pas garder en poste des salariées qui n'ont pas de travail pour le reste de la journée. Rappelons que cette mesure s'applique conformément au code du travail, soit le versement salarial pour une durée minimale de trois heures ;
- Refus d'aviser l'employeur 48 heures à l'avance pour utiliser une banque d'heures. Cet article permet aux employeurs de mieux planifier l'embauche des « remplaçantes occasionnelles »;
- Refus d'inclure dans la période de probation de 600 heures, un minimum de quatre semaines à titre de responsable régulière d'un groupe d'enfants. Ceci permet au comité patronal syndical chargé d'octroyer la permanence de le faire sur les mêmes bases d'observation que pour un poste vacant.
L'association patronale a rencontré les parents des conseils d'administration des CPE visés la semaine dernière. Notre mandat demeure ferme. Le comité de négociation patronal sera donc patient afin de laisser le temps au syndicat de bien expliquer les enjeux du présent conflit aux salariées. Les employeurs ont demandé à nouveau l'intervention du conciliateur.
Rappelons que les négociations des clauses régionales et locales sont presque terminées partout au Québec. L'Association patronale des CPE de la Côte-Nord a aussi terminé les négociations de la région de Baie-Comeau le 14 mars dernier. Il reste donc à finaliser pour les CPE de Sept-Îles et Fermont ces quatre clauses et celles ayant un caractère local.
Madame Dominique Bédard,
DOMINIQUE BÉDARD CONSULTANTE RH INC.
Cellulaire : 1-418-809-1504
Courriel : [email protected]
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