Une perte nette de 4 200 emplois en chimie d'ici 2025 : une nouvelle étude révèle les conséquences qu'aura l'intelligence artificielle sur l'emploi
MONTRÉAL, le 29 oct. 2019 /CNW Telbec/ - Quelles seront les répercussions de l'automatisation des procédés industriels sur les emplois au Québec ? Une nouvelle étude portant sur les effets à prévoir de l'intelligence artificielle sur les emplois en chimie offre quelques pistes de réponse.
CoeffiScience, le comité sectoriel de main-d'œuvre de la chimie, de la pétrochimie, du raffinage et du gaz, dévoile aujourd'hui les résultats d'une enquête réalisée par MCE Conseils. À partir d'une démarche économétrique combinée à une série d'entrevues en profondeur, l'étude des conséquences de l'automatisation sur la main-d'œuvre établit des prévisions en matière d'emploi si le secteur devait faire face à un investissement marqué en équipements et technologies de fabrication avancées.
Le document prévoit notamment les faits suivants :
- Une vague d'investissements en nouvelles technologies pourrait se traduire par une perte de près de 4 200 emplois au cours des cinq prochaines années.
- Chaque million de dollars investi en automatisation supprimera 2,36 emplois en production.
- Les entreprises ayant adopté un mode de production par lot sont les plus susceptibles d'être ébranlées : environ 50 % de leurs emplois risquent de disparaître. À l'inverse, les secteurs ayant adopté la production continue ne seront que peu touchés par la vague d'automatisation.
- Les emplois des domaines de la production et de l'administration sont ceux qui devraient connaître les plus fortes baisses, alors qu'on pourrait observer une hausse des emplois liés à l'entretien et à la maintenance.
- Malgré l'automatisation, une reprise de l'emploi en 2025 pourrait entraîner l'embauche de 1 000 personnes de plus d'ici 2030.
Pour CoeffiScience, ces conclusions constituent de bonnes pistes pour cibler d'éventuelles actions à entreprendre.
« Pour aider les entreprises et les travailleurs du secteur à surmonter ce qui sera certes un défi, il nous faut des données, et cette étude en est riche », affirme Guillaume Legendre, directeur général de l'organisme. « Ce n'est toutefois qu'une première étape. Il faudra poursuivre la réflexion en intégrant d'autres facteurs, comme la rareté de la main-d'œuvre, à l'analyse des conséquences que l'automatisation pourrait avoir dans l'industrie. »
Pour en savoir davantage et découvrir la relation complexe liant l'intelligence artificielle, la production et l'emploi, consultez l'étude complète sur le site de CoeffiScience à l'adresse : <https://www.coeffiscience.ca/automatisation>.
CoeffiScience, le comité sectoriel de main-d'œuvre de la chimie, de la pétrochimie, du raffinage et du gaz, est l'organisme de concertation, d'orientation et de référence sur les questions de main-d'œuvre dans le secteur. Il réunit les entreprises, les travailleurs et les partenaires de l'industrie pour déterminer les besoins communs en matière de développement de la main-d'œuvre et mener des actions concertées pour y répondre.
SOURCE Coeffiscience

Guillaume Legendre, Directeur général, 514 251-6302, poste 224, [email protected]
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