Une industrie de 8 milliards de dollars méconnue des Québécois - Mythes et réalités sur les professions en assurance de dommages
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Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages16 sept, 2013, 08:00 ET
MONTRÉAL, le 16 sept. 2013 /CNW Telbec/ - Que cela soit pour une automobile, une habitation ou des biens que l'on souhaite protéger, la très grande majorité des Québécois est amenée, un jour, à faire affaire avec un professionnel en assurance de dommages. Pourtant, malgré les 24 000 emplois directement reliés à l'assurance de dommages au Québec et un chiffre d'affaires de 8 milliards de dollars, les professions de cette industrie demeurent encore méconnues. De fait, une personne sur quatre est incapable de se prononcer lorsqu'il est question des professionnels en assurance de dommages. Cette méconnaissance est doublée d'une image erronée : seulement deux personnes sur cinq ont une perception positive de ces professions et uniquement une personne sur deux encouragerait un proche s'orientant dans une carrière en assurance de dommages. Pas étonnant que plusieurs préjugés et mythes concernant ces professions persistent au fil des années.
Mythe 1 : Les professionnels en assurance de dommages sont des vendeurs porte-à-porte !
Faux. Bien que pour une personne sur dix, le mythe de « l'homme à la mallette » sollicitant les gens à leur porte est encore vivant, cette image est erronée.
Les agents et les courtiers en assurance de dommages ne font pas de vente porte-à-porte. Ils sont avant tout des conseillers qui renseignent leurs clients sur les produits d'assurance les mieux adaptés à leurs besoins.
Lors d'un sinistre, les experts en sinistre sont aux côtés des assurés pour recevoir leurs réclamations et recueillir les déclarations des tierces parties (policiers, pompiers, etc.). Ils évaluent les dommages, rédigent un rapport et négocient le règlement du dossier. Ils mandatent également les spécialistes et coordonnent leur travail.
Ce sont des professions qui requièrent un grand sens de l'écoute, de l'empathie et de l'entregent, le tout doublé d'un esprit d'analyse et de synthèse.
Mythe 2 : Ce sont des professions routinières et ennuyantes !
Faux. Alors qu'une personne sur sept considère ces professions comme monotones, le quotidien de l'agent, du courtier et de l'expert en sinistre est tout le contraire de routinier et ennuyant. Ils travaillent avec :
- des clientèles plus variées les unes que les autres,
- une diversité de produits,
- un marché en constante évolution,
- des situations hautement diversifiées.
Mythe 3 : Ces professions ont très peu de débouchés !
Faux. Même si le taux de placement est excellent, ce mythe persiste toujours. En plus d'offrir de grandes possibilités d'avancement et de promotion, les professions en assurance de dommages sont de véritables carrières! De plus, s'ils font preuve d'un peu d'entrepreneuriat, les représentants peuvent facilement envisager de créer leur propre entreprise ou devenir travailleurs autonomes. Ils peuvent choisir également de devenir gestionnaires. Les possibilités de carrière sont multiples !
Mythe 4 : Pas besoin de permis ou de formation pour vendre de l'assurance de dommages !
Faux. C'est tout à fait le contraire : autant l'agent, le courtier que l'expert en sinistre sont certifiés et formés.
Plusieurs professionnels ont suivi une formation en assurance de dommages, telle que l'AEC en assurance de dommages et le DEC en Conseil en assurances et en services financiers offerts par plus de vingt cégeps au Québec.
Afin d'exercer, les agents et courtiers en assurance de dommages et les experts en sinistre doivent détenir un permis délivré par l'Autorité des marchés financiers (l'Autorité). Il leur faut réussir des examens pour obtenir cette certification.
En plus des formations offertes dans les cégeps pour préparer les candidats au marché du travail et aux examens de certification de l'Autorité, les professionnels doivent obligatoirement poursuivre leur formation de manière continue afin de s'assurer que leurs compétences sont à jour. Cette formation continue obligatoire est une condition pour le renouvellement et le maintien de leur permis.
Mythe 5 : Il n'y a pas d'encadrement !
Faux. Non seulement ils sont formés et détiennent un permis, mais ils sont également encadrés dans la pratique de leur profession par la Chambre de l'assurance de dommages (ChAD). En tant qu'organisme d'autoréglementation, la ChAD encadre de façon préventive et discipline leur pratique.
Les Québécois ont tout intérêt à découvrir les professions en assurance de dommages qui sont à la fois stimulantes et garantes d'une carrière d'avenir.
À propos du sondage
Les données présentées sont issues du sondage Omnibus Perception des Québécois à l'égard des professions en assurance de dommages. La Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages (Coalition) a mandaté Léger Marketing, en juillet 2013, pour mener ce sondage qui concerne plus précisément les agents et courtiers en assurance de dommages et les experts en sinistre.
Il est à noter que ce sondage a été réalisé sur Internet, du 15 au 17 juillet 2013, auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 Québécois(es), âgé(e)s de 18 ans ou plus, et pouvant s'exprimer en français ou en anglais. Les résultats ont ensuite été pondérés à l'aide des données de Statistique Canada selon le sexe, l'âge, les régions, la langue parlée à la maison, la scolarité et la présence d'enfant(s) dans le ménage.
À propos de la Coalition
À l'initiative de la Chambre de l'assurance de dommages et grâce à la mobilisation de l'ensemble de l'industrie, c'est en 2002 que la Coalition a été créée. Sa mission est d'intéresser davantage de candidats aux possibilités de carrière en assurance de dommages et de revaloriser l'image des professionnels qui y œuvrent.
SOURCE : Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages

Roxanne Hébert
Chargée de projets, Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages
Téléphone : 514 842-2591 / 1 800 361-7288 | Courriel : [email protected]
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