Un nouveau sondage révèle que même s'ils croient avoir l'obligation d'administrer la RCR à une personne en détresse, la plupart des Canadiens craignent ne pas maîtriser cette technique English
OTTAWA, le 3 nov. 2014 /CNW/ - Selon les résultats d'un nouveau sondage publié par la Croix-Rouge canadienne, la majorité des Canadiens croient qu'il est de leur devoir de porter secours à une personne qui semble avoir cessé de respirer ou perdu connaissance. Toutefois, un grand nombre de personnes ont peur de blesser la victime ou de s'exposer à des ennuis juridiques en pratiquant la RCR.
« La plupart des gens craignent faire plus de tort que de bien en administrant la RCR à une personne en détresse, a affirmé Don Marentette, gestionnaire national, Programmes de secourisme, Croix-Rouge canadienne. Suivre un cours de RCR permet de calmer ces appréhensions, car les participants apprennent comment réagir en cas d'urgence médicale et comment venir en aide à la victime. »
En novembre, le groupe Ipsos Reid publiera les résultats d'un sondage mené au nom de la Croix-Rouge canadienne. Cette publication coïncide avec le mois de la RCR, une campagne de sensibilisation annuelle qui souligne l'importance de maîtriser cette technique vitale. Au Canada, les crises cardiaques sont à l'origine d'environ 1 décès sur 10. Chaque année, plus de 50 000 Canadiens succombent à une maladie cardiaque.
Dans les minutes critiques qui suivent une crise cardiaque, il est possible de sauver la vie de la victime si l'on connaît les gestes à poser. C'est pourquoi nous encourageons les Canadiens à suivre un cours de RCR. En plus d'enseigner la technique proprement dite, les cours de RCR présentent aux participants certaines lois canadiennes fondées sur la notion du « bon samaritain » qui protègent les personnes se portant volontairement au secours d'autrui en cas d'urgence.
« Six heures de formation suffisent à apprendre des techniques fondamentales qui ont le pouvoir de sauver une vie, a précisé M. Marentette. Pourtant, moins de la moitié des Canadiens disent avoir confiance en leur capacité de secourir une victime de crise cardiaque. C'est bien trop peu.»
Le nouveau sondage montre que 51 % des répondants ne se sentiraient pas capables d'administrer la RCR à une personne inconsciente qui ne respire plus et que seulement 22 % d'entre eux ont suivi une formation en secourisme/RCR au cours des 3 dernières années.
« Suivre un cours ou obtenir un certificat de secourisme aiderait grandement les Canadiens à acquérir le niveau d'assurance requis pour administrer la RCR en cas de besoin, a ajouté M. Marentette. En effet, 9 participants au sondage sur 10 ont corroboré cette affirmation. »
Les cours de RCR offerts par la Croix-Rouge enseignent aux participants d'importantes techniques : reconnaître les signes d'une urgence respiratoire ou circulatoire, appeler les secours médicaux, administrer la RCR et utiliser un défibrillateur externe automatique (DEA). L'administration de la RCR et l'utilisation d'un DEA doublent les chances de survie d'une victime de crise cardiaque. La RCR aide le sang à circuler dans le cœur et jusqu'au cerveau, ce qui permet de gagner du temps jusqu'à l'arrivée des secours.
La Croix-Rouge canadienne est un des principaux fournisseurs de programmes de RCR. Elle offre des formations aux Canadiens dans ce domaine depuis plus de 50 ans. Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour trouver un cours dans votre région, veuillez consulter le site www.croixrouge.ca/trouveruncours.
Les Canadiens peuvent également télécharger l'application de secourisme de la Croix-Rouge canadienne, qui leur donne un accès instantané à de précieux tutoriels et conseils. Consultez le site www.croixrouge.ca/apps.
Pendant le mois de la RCR, n'oubliez pas de participer au tirage de la Croix-Rouge canadienne pour courir la chance de gagner l'une des 10 trousses de premiers soins. Il vous suffit de visiter le site www.croixrouge.ca/moisdelarcr entre le 1er et le 30 novembre 2014.
Suivez la Croix-Rouge canadienne sur Instagram et sur Twitter (@CroixRouge_Qc et @redcrosscanada) où elle diffusera des conseils tout au long du #moisRCR.
SOURCE : Croix-Rouge canadienne

Croix-Rouge canadienne, Ligne des relations avec les médias, 613 740-1994
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