Un nouveau pont Champlain à l'image du 21e siècle

MONTRÉAL, le 3 févr. 2013 /CNW Telbec/ - Le maire de Montréal, M. Michael Applebaum, et le responsable du transport au comité exécutif, M. Réal Ménard, ont fait part au ministre fédéral des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités du gouvernement du Canada, l'honorable Denis Lebel, par le biais d'une lettre, de l'appui de Montréal au projet du nouveau pont Champlain à huit voies, dont deux seraient réservées au transport collectif. Outre cet appui, Montréal précise aussi dans cette lettre sa ferme volonté que soient intégrés des éléments structurants pour le développement de Montréal.

« Le nouveau pont doit répondre à des critères de fluidité de la circulation dans la région métropolitaine, de développement durable et économique, considérant que 20G$ de marchandises transitent chaque année sur ce lien routier. Le design doit aussi marquer l'imaginaire collectif en ce début de siècle et contribuer à bâtir notre futur. C'est ce que nous souhaitons pour cette nouvelle porte d'entrée de Montréal », a affirmé le maire Michael Applebaum.

Afin que ce levier soit un atout solide au développement de notre métropole pour les prochaines décennies, l'administration insiste pour que l'ensemble de la conception, de la construction et de la gestion de l'ouvrage s'inspirent de quatre principes directeurs.

1- Un investissement public : le juste retour pour tous les contribuables de la région métropolitaine
Transport Canada souhaite implanter un péage sur le futur pont. La Ville de Montréal ne s'y oppose pas, mais réclame un apport de fonds publics significatif pour financer l'infrastructure. Il serait inéquitable, même dans une vision d'utilisateur/payeur, que seuls les automobilistes paient la note, alors que les citoyens de la région métropolitaine contribuent au trésor public par leurs impôts.

2- Un arrimage cohérent : un des éléments forts d'une stratégie de développement durable
Avec un débit de circulation annuel de 60 millions de véhicules, il est fondamental de favoriser le transfert modal vers le transport collectif. Deux voies sur le pont y seront dédiées. La Ville de Montréal considère que l'ajout d'un système léger sur rail (SLR) serait l'alternative la plus efficace en terme de fluidité et la plus structurante pour consolider le corridor urbain Bonaventure-Champlain-Taschereau, le secteur Griffintown, qui est en pleine effervescence, et le centre-ville.

3- Un équilibre à préserver : afin de prévenir l'éclosion anarchique de nouveaux bouchons
Établir un péage uniquement sur le pont Champlain risquerait de causer des déséquilibres au niveau de la circulation sur les autres liens qui traversent le  Saint-Laurent. Il faut avoir une vision d'ensemble cohérente. C'est pourquoi la Ville réitère la nécessité d'implanter un péage métropolitain qui permettrait une meilleur planification. Une part importante des sommes recueillies devrait servir à financer le système de transport collectif.

4- Un atout touristique de plus : une pièce architecturale marquante
Porte d'entrée majeure de Montréal, le nouveau pont Champlain doit contribuer à l'image de marque internationale de la cité. En conséquence, Montréal demande que le nouveau pont Champlain fasse l'objet d'un concours d'architecture international de design tenu par Transport Canada.

« Nous souhaitons travailler de concert avec nos différents partenaires impliqués à la planification de cette grande infrastructure, qui contribuera à consolider l'activité économique de la région métropolitaine et permettra une meilleure fluidité de la circulation dans une perspective de développement durable, tout en confirmant le caractère attractif de notre métropole » a conclu M. Réal Ménard.

SOURCE : Ville de Montréal - Cabinet du maire et du comité exécutif

Robert-Charles Longpré
Attaché de presse
Cabinet du maire et du comité exécutif
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