Trois Ontariens sur quatre veulent que la décision relative au Programme des salles de machines à sous dans les hippodromes soit réévaluée; seulement 17 % appuient la décision du gouvernement McGuinty d'annuler le Programme English
TORONTO, le 17 août 2012 /CNW/ - Révélant des résultats diamétralement à l'opposé de la position du premier ministre Dalton McGuinty et du ministre des Finances Dwight Duncan, un nouveau sondage mené par Abacus Data Poll pour le compte de Racing Future a indiqué que la plupart des Ontariens croient que le gouvernement provincial devrait réévaluer sa décision de mettre fin au Programme des salles de machines à sous dans les hippodromes de l'Ontario.
Le sondage a été effectué alors que le gouvernement libéral McGuinty doit faire face à deux élections partielles qui détermineront si l'Ontario continuera d'être dirigé par un gouvernement libéral minoritaire ou si le Parti libéral ne sera pas réélu. Si le gouvernement gagne un siège, il demeurera au pouvoir, mais s'il en perd deux, cela pourrait mettre fin au mandat des Libéraux. (À l'heure actuelle, le Parti libéral de l'Ontario compte 52 sièges, le Parti progressiste-conservateur de l'Ontario en a 36 et le Nouveau Parti démocratique de l'Ontario a 17 sièges; les élections partielles décideront des deux sièges vacants).
Le sondage d'Abacus Data, intitulé Evaluating the Slots at Racetracks Decision (Évaluation de la décision relative aux salles de machines à sous dans les hippodromes), a été effectué afin de mesurer la réaction du public à la décision du gouvernement de l'Ontario d'annuler le Programme des salles de machines à sous dans les hippodromes. Dans le cadre du sondage, il a été demandé aux participants s'ils étaient au courant de l'existence du Programme des salles de machines à sous dans les hippodromes, s'ils appuyaient la décision du gouvernement McGuinty d'annuler le Programme et s'ils étaient d'avis que le gouvernement devrait réexaminer et réévaluer cette décision.
Le Programme des salles de machines à sous dans les hippodromes était le fruit d'une entente entre la Société des loteries et des jeux de l'Ontario (OLG) et 17 hippodromes de la province en vertu de laquelle des machines à sous ont été installées dans les installations de ces hippodromes.
Les hippodromes recevaient 20 % des produits générés par les machines à sous en compensation du fait qu'ils les accueillaient dans leurs installations, tandis que la municipalité locale recevait 5 %. Chaque année, le gouvernement provincial obtenait environ 1,1 milliard de dollars en produits; les hippodromes recevaient 345 millions de dollars, et les municipalités, quelque 86 millions de dollars.
En mars, le gouvernement McGuinty et OLG ont annoncé qu'ils mettaient fin au Programme, et ce, sans préavis et sans avoir consulté leurs partenaires du secteur équestre.
Les hippodromes et le secteur équestre emploient 55 000 personnes en Ontario. Les intervenants du secteur équestre ont aussi été stupéfaits que le Programme ait été décrit comme une subvention par le ministre des Finances Dwight Duncan, alors qu'il s'agit d'un partenariat lucratif avec le gouvernement.
Il a été demandé aux participants s'ils étaient au courant de l'existence du Programme avant la date du sondage.
Une majorité d'Ontariens connaissaient le Programme des salles de machines à sous dans les hippodromes; ce pourcentage était essentiellement identique parmi les résidants des milieux urbains, de la banlieue et des régions rurales. Les répondants se sont fait demander s'ils appuyaient la décision du gouvernement McGuinty de mettre fin au programme, ou s'ils étaient en désaccord, en fonction de la description fournie et de ce qu'ils savaient déjà sur ce sujet.
Seule une petite minorité des répondants (17 % globalement) était en faveur de la décision du gouvernement, tandis que 41 % s'y opposaient et que 43 % y étaient indifférents.
Sur le plan démographique, les partisans du Parti libéral étaient les plus susceptibles d'appuyer cette décision (29 %), tandis que les partisans du Parti conservateur et les résidents des régions rurales étaient les plus nombreux à s'y opposer (55 % et 49 %, respectivement). Bien que les personnes favorables au Parti libéral étaient les plus susceptibles de se prononcer en faveur de la décision, bon nombre s'y opposaient tout de même (29 % pour la décision, par rapport à 41 % contre). Malgré le fait que l'annulation du programme risquait davantage de toucher les Ontariens des régions rurales, un groupe diversifié de répondants habitant en banlieue et dans les communautés urbaines s'opposait à la décision.
La question suivante a été posée aux répondants : « Croyez-vous que le gouvernement devrait réévaluer sa décision de mettre fin au programme? ». Une grande majorité des répondants (76 %) était d'avis que le gouvernement devrait réviser sa décision. L'appui pour une telle réévaluation était uniformément élevé parmi l'ensemble des sous-groupes démographiques politiques et régionaux.
Partenariat ou subvention?
Le sondage visait également à déterminer si le public considérait le Programme des salles de machines à sous dans les hippodromes comme une subvention ou comme un partenariat entre OLG et les hippodromes de l'Ontario. La question qui suit a été posée aux répondants : « Certaines personnes considèrent que le Programme des salles de machines à sous dans les hippodromes constitue une subvention du gouvernement, alors que d'autres croient qu'il s'agit d'un partenariat entre le gouvernement et l'industrie des courses de chevaux. D'après ce que vous savez, croyez-vous que le Programme des salles de machines à sous dans les hippodromes constitue un partenariat ou une subvention? »
Dans l'ensemble, les répondants étaient plus susceptibles d'affirmer que le programme était un partenariat plutôt qu'une subvention (40 % partenariat, 25 % subvention). Un répondant sur trois (36 %) n'était pas certain de la meilleure façon de classer le programme. Les réponses étaient relativement uniformes dans l'ensemble des sous-groupes démographiques. Toutefois, les partisans du Parti conservateur étaient plus disposés à considérer le programme comme un partenariat (55 %), et ils comptaient le moins de réponses incertaines (23 %).
Réévaluer la décision?
Le sondage mené pour le compte de Racing Future a été effectué en ligne auprès d'un échantillon représentatif de 502 répondants habitant en Ontario à l'aide d'une plateforme de sondage sur Internet. Un échantillon aléatoire de participants ont été invités à prendre part au sondage parmi un plus vaste groupe représentatif en ligne composé de plus de 150 000 Canadiens. Le sondage a été effectué entre les 10 et 12 août 2012.
Les données ont été pondérées statistiquement en fonction des données de recensement sur l'âge, le sexe, la région et le niveau de scolarité.
Puisque le sondage en ligne ne constituait pas un échantillon aléatoire fondé sur les probabilités, il a été impossible de calculer une marge d'erreur. La marge d'erreur pour un sondage auquel 2 099 répondants participent est de +/- 2,2 %, 19 fois sur 20, avec un échantillon aléatoire.
SOURCE : Toronto Partners Inc.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les résultats du sondage ou sur Racing Future, veuillez communiquer avec Dennis Mills au 416 587-1716.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur la méthodologie du sondage, veuillez communiquer avec David Coletto, chef de la direction, à [email protected] ou au 613 232-2806.
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