BLAINVILLE, QC, le 3 mars 2025 /CNW/ - Stablex, une entreprise qui stabilise et enfouit dans des cellules étanches des matières résiduelles, a tenu à rétablir les faits en lien avec plusieurs informations erronées qui circulent depuis quelques jours. Au total, ce sont plus de 600 clients québécois, dont de nombreuses municipalités et organismes publics, qui confient à Stablex la disposition ultime de leurs matières dangereuses.
Tout d'abord, notre procédé est sécuritaire et répond aux normes environnementales les plus strictes, dictées par le ministère de l'Environnement du Québec. C'est d'ailleurs le gouvernement du Québec qui a créé l'entreprise en 1981, afin de s'assurer de la disposition sécuritaire des matières dangereuses. C'est une nécessité et aucune alternative n'existe sur le territoire québécois. Notons que les quelque 600 entreprises québécoises clientes de Stablex n'ont pas d'autres débouchées.
Stablex ne se contente pas de stocker les résidus avant leur enfouissement. Ceux-ci subissent un traitement complet qui les transforme en substances inorganiques, stables et inertes. Ce procédé n'est pas celui du Royaume-Uni auquel réfèrent certains groupes. Les distinctions sont claires : seules des matières sécurisées, répondant aux normes établies par le ministère de l'Environnement, sont intégrées dans nos cellules de placement. D'ailleurs, nous nous soumettons à tous les contrôles environnementaux du gouvernement depuis quatre décennies.
« Face aux arguments infondés, nous appelons les décideurs vers une solution québécoise fiable et durable, opérée par des scientifiques qualifiés, soucieux de l'environnement, et qui s'assurent d'une transition vers une économie circulaire responsable », indique le directeur général de Stablex, Michel Perron.
Notons que le choix du site par le gouvernement Lévesque dans les années 80 n'était pas anodin. Des caractéristiques de sol argileux spécifiques à ces terrains permettent d'assurer la stabilité des cellules. C'est pourquoi de nombreux clients nord-américains font confiance à Stablex pour disposer sécuritairement de leurs matières dangereuses.
Le nouveau terrain, identifié d'abord en collaboration avec la Ville de Blainville, et maintenant sélectionné par le gouvernement du Québec, n'est pas un choix fait au hasard. Stablex a voulu éviter de s'établir sur le terrain choisi en 1996, puisque celui-ci avait été identifié avant la construction d'un nouveau développement résidentiel.
Tout le monde convient que d'établir une telle cellule à 300 mètres d'un quartier résidentiel n'est pas un choix responsable.
Les 200 employés de Stablex à Blainville travaillent avec un souci constant du respect des normes environnementales et effectuent un suivi constant des puits d'observation, placés stratégiquement en amont et en aval des cellules. Les systèmes de recirculation et de purification garantissent que l'eau, l'air et le sol demeurent sous les seuils de contamination prescrits par la loi.
Chaque phase du processus fait l'objet d'analyses en continu par des laboratoires indépendants et par le ministère de l'Environnement du Québec. Contrairement aux critiques formulées, des contrôles stricts démontrent que notre procédé permet de disposer de manière sécuritaire des déchets dangereux.
Maintenir un site de traitement local permet non seulement de réduire notre empreinte écologique, mais aussi de soutenir plus de 600 entreprises et organisations publiques québécoises qui dépendent d'un cadre réglementaire défini par le gouvernement du Québec. Sans un site de traitement sécurisé pour gérer nos matières dangereuses, quel désastre environnemental, sanitaire et économique sommes-nous prêts à affronter?
Stablex est un pilier essentiel de l'économie circulaire. Malgré tous les efforts réalisés dans plusieurs secteurs industriels, des résidus ultimes demeurent et doivent être traités de manière sécuritaire et responsable. Les opposants au projet actuel omettent un élément fondamental : il n'y a pas d'alternative.
Par ailleurs, mentionnons que le lieu identifié pour accueillir la nouvelle cellule n'est pas un parc national : il s'agit d'un site zoné industriel actuellement loué par la ville à une entreprise qui l'utilise comme site d'entreposage d'explosifs depuis la seconde guerre mondiale.
SOURCE Stablex

Source : Stablex Canada; Renseignements : Catherine Bouchard, [email protected], (438) 520-8935
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