Sondage dans le cadre de la Semaine de la planification financière 2021 - La relève québécoise retarde la planification de son avenir financier
MONTRÉAL, le 22 nov. 2021 /CNW/ - Dans le cadre de la Semaine de la planification financière qui se déroule jusqu'au 27 novembre 2021, l'Institut québécois de planification financière (IQPF) dévoile les résultats d'un sondage auprès des Québécois. Celui-ci précise, entre autres, que 68 % estiment ne pas disposer de toutes les connaissances nécessaires pour planifier adéquatement leur avenir financier, dont les moins de 35 ans sont les plus nombreux à 74 %. Puisque la santé financière a des impacts directs et réels sur le mieux-être personnel et collectif, l'IQPF dévoile une formation en ligne destinée au grand public afin de découvrir les notions de base en planification financière.
Près de 40 % des Québécois affirment ne pas avoir de plan en ce qui concerne leur avenir financier. Chez les moins de 35 ans, ce chiffre monte à 48 %. Or, les études démontrent que les 10 premières années d'épargne, celles au début de la vie active sont cruciales, car elles représentent, à terme, près de 50 % des économies pour la retraite. Pourtant, 38 % des répondants ont tendance à attendre l'approche de la retraite pour aller consulter un professionnel en gestion des finances personnelles.
« Le manque de connaissance en gestion des finances personnelles est une source d'inquiétude pour les Québécois. Afin d'y remédier, 67 % d'entre eux consultent leurs proches qui n'ont pas nécessairement de formation ou d'expertise en finances personnelles. Plus d'un Québécois sur trois n'a pas de plan en ce qui concerne son propre avenir financier et le groupe des 35 à 44 ans estime à 77 % ne pas disposer de toutes les connaissances nécessaires pour planifier adéquatement son avenir financier », précise Chantal Lamoureux, présidente-directrice générale de l'IQPF.
Selon le sondage, 61 % des Québécois n'ont jamais eu recours aux services d'un planificateur financier. Chez les moins de 35 ans, ce chiffre monte à 80 %. Ils attendent principalement une entrée d'argent importante (64 %), l'approche de la retraite (38 %) ou un problème financier important (31 %) pour consulter un planificateur financier. Uniquement 12 % des Québécois répondent favorablement lorsqu'on leur propose un rendez-vous. Rappelons que le planificateur financier détient un titre de garant de savoir et de formation permettant d'avoir une vue globale et intégrée de la situation du client.
La loi 18 et le mandat de protection : peu connu des Québécois
Avant même la pandémie, 11 000 Québécois de 65 ans et plus avaient subi une forme de maltraitance financière ou matérielle sur une période de 12 mois. Une fois en vigueur en juin 2022, la loi 18 obligera notamment le mandataire désigné dans un mandat de protection à produire une reddition de comptes à la personne désignée à cette fin.
Près du tiers des répondants (31 %) possèdent un mandat de protection en cas d'inaptitude, les plus nombreux, en proportion, sont les Québécois de 55 ans et plus (50 %). Près de la moitié des répondants (48 %) n'ont pas encore débuté leur réflexion pour rédiger leur mandat de protection en cas d'inaptitude. Toutefois, 50 % des répondants possèdent un testament.
Cliquez ici pour accéder aux résultats du sondage.
Autres faits saillants :
- Ceux qui ont déjà eu recours aux services d'un planificateur financier sont proportionnellement plus nombreux (65 %) à avoir une bonne ou une très bonne connaissance de la gestion des finances personnelles.
- Les Québécois prévoient prendre leur retraite en moyenne à 63 ans et 52 % prévoient prendre une retraite complète ;
- 30 % prévoient quitter le marché du travail plus tôt en prenant une semi-retraite. Les plus nombreux à prévoir prendre une semi-retraite sont les 18 à 24 ans (46 %) et ceux qui font partie d'un ménage de 4 personnes (42 %) ;
- Le CELI (27 %) et le REER (17 %) sont les placements les plus envisagés pour l'argent économisé durant la pandémie. Également, 19 % prévoient ne pas placer cet argent, car des dépenses sont à venir et près d'un tiers des Québécois (27 %) n'ont pas été en mesure d'économiser d'argent durant la pandémie ;
- Les Québécois sont proportionnellement moins nombreux à savoir que le planificateur financier possède les compétences pour les guider en ce qui a trait aux questions de fiscalité (46 %), de succession (42 %), d'assurance (32 %) ou d'aspects légaux (31 %).
Le sondage a été réalisé en ligne par SOM pour le compte de l'IQPF auprès de 1016 répondants à travers le Québec, du 25 octobre au 1er novembre 2021. La marge d'erreur maximale du sondage est de 3,6 %, 19 fois sur 20.
À propos de la Semaine de la planification financière
Pour une 13e année, l'IQPF et FP Canada organisent la Semaine de la planification financière, qui se déroule à travers le pays du 21 au 27 novembre 2021. Entre autres initiatives, l'IQPF organise un concours permettant de remporter un CELI de 1 000 $. Pour découvrir la formation en ligne sur les notions de base en planification financière, sous forme de vidéos formatives, rendez-vous au www.planifiez.org.
À propos de l'Institut québécois de planification financière (IQPF)
Depuis plus de 30 ans, l'IQPF s'est révélé un pilier en matière de planification financière au Québec. Il a su s'imposer sur la scène nord-américaine en se dotant des plus hauts standards. L'IQPF a fait du planificateur financier l'expert recherché par tout consommateur soucieux de préserver et d'accroître son patrimoine. La mission de l'IQPF est d'assurer la protection du public en matière de finances personnelles, par la formation des planificateurs financiers et l'établissement des normes de pratique professionnelle. L'IQPF compte près de 5 000 affiliés. Pour en savoir plus, visitez iqpf.org.
SOURCE Institut québécois de planification financière

Eric Aach, [email protected], 514-569-3594
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