Sommet sur les universités : Nécessité d'un chantier sur la formation continue
22 févr, 2013, 10:28 ET
MONTRÉAL, le 22 févr. 2013 /CNW Telbec/ - La formation continue a fait l'objet de peu de débats dans les quatre phases préparatoires au Sommet sur l'enseignement supérieur. L'avenir de l'université et de la société québécoise ne saurait pourtant se concevoir sans la formation continue, qui compte pour plus de 20 % de l'effectif étudiant dans l'ensemble du réseau universitaire. C'est pourquoi ce secteur doit faire l'objet d'un chantier, qui portera notamment sur l'accessibilité aux études, l'offre de formation, la qualité des programmes et leur financement. Le gel des droits de scolarité doit être maintenu.
C'est ce que fait valoir un mémoire préparé par quatre associations d'étudiants en formation continue, soit l'Association générale des étudiants et étudiantes de la Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal (AGEEFEP), l'Association des étudiants hors campus de l'Université du Québec à Trois-Rivières (AEHCUQTR), l'Association des étudiants des programmes de certificat de HEC Montréal (AEPCHEC) et l'Association étudiante de la TÉLUQ (AÉTÉLUQ), sous l'égide de la Fédération des associations étudiantes universitaires québécoises en éducation permanente (FAEUQEP). Ces associations représentent plus de 35 000 membres, soit près la moitié des quelque 75 000 étudiants et étudiantes adultes des universités.
« Dans ces proportions, lit-on dans le mémoire, il n'y a pas l'ombre d'un doute que la formation continue constitue, de facto, une composante essentielle de la mission de l'université d'aujourd'hui, même si cela n'est pas toujours dit explicitement dans les documents officiels des établissements. Trop souvent, la formation continue passe sous le radar dans les débats publics sur l'université et les rares fois où on en parle, c'est pour postuler les dépenses inconsidérées qu'elle entraînerait du fait d'une présumée course effrénée à la clientèle. »
Sur ce dernier point, le mémoire déboulonne quelques mythes, entre autres au chapitre de la publicité que font les universités et de la délocalisation de leurs activités. Dans les deux cas, un examen sérieux démontre qu'il s'agit de mesures qui facilitent l'accès aux études des adultes en faisant connaître les programmes disponibles et en évitant les longs déplacements pour se rendre sur les campus principaux.
Notons que d'autres organismes demandent aussi un chantier sur la formation continue. C'est le cas de l'Association canadienne d'éducation des adultes des universités de langue française (ACDEAULF), de l'Institut de coopération pour l'éducation des adultes (ICÉA), de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) et du Mouvement québécois des adultes en formation (MQAF).
Enfin, rappelons que, lors de la phase préliminaire qui avait pour thème l'accessibilité, le gel des droits de scolarité faisait partie d'un de nos principaux constats.
Le mémoire est disponible sur le site www.faeuqep.qc.ca
SOURCE : FEDERATION DES ASSOCIATIONS ETUDIANTES UNIVERSITAIRES DU QUEBEC EN EDUCATION PERMANENTE (FAEUQEP)
Denis Sylvain, président de la FAEUQEP
Tél.: 514-917-2324
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