MONTRÉAL, le 19 nov. 2025 /CNW/ - Le stress financier continue de gagner du terrain au Québec : en 2025, 42 % des Québécois et Québécoises se disent préoccupés par leur situation financière, une hausse significative par rapport à 2024 (32 %). Ce sentiment est encore plus prononcé chez les personnes sans plan financier, où il atteint 46 % (40 % en 2024).
C'est ce qui ressort du plus récent sondage de l'Institut de planification financière, effectué en vue de la Semaine de la planification financière qui se tient du 16 au 22 novembre.
« Ces données ont de quoi faire réfléchir sur l'importance de planifier pour être apte à affronter les tempêtes, mais aussi, pour ne pas compromettre nos projets et nos rêves en cas de contexte économique plus difficile », a déclaré Caroline Champagne, présidente-directrice générale de l'Institut de planification financière.
L'Institut s'inquiète particulièrement de constater que, même si le stress financier augmente, plus de la moitié des répondants et répondantes (56 %) ne disposent toujours pas d'un plan pour assurer leur avenir financier.
Et l'IA dans tout ça ?
Signe des temps, parmi les personnes sondées, plus d'une sur cinq dit avoir utilisé l'intelligence artificielle souvent ou à l'occasion pour obtenir de l'information ou des conseils en lien avec leurs finances personnelles. Chez les jeunes, c'est encore plus marqué : la proportion atteint 49 % chez les 25-34 ans.
Bien que le recours à ces outils puisse constituer un point de départ intéressant, l'Institut met en garde contre un usage exclusif de l'IA pour planifier ses finances. Rien ne peut remplacer l'accompagnement personnalisé qu'offre un planificateur financier ou une planificatrice financière (Pl. Fin.). « La réponse de l'IA est seulement aussi bonne que la question que vous lui posez. Les Pl. Fin., eux, sont des experts pour poser les bonnes questions, celles auxquelles vous n'avez peut-être pas pensé, ce qui leur permet de vous fournir une réponse adaptée à votre réalité », a poursuivi Mme Champagne qui rappelle l'importance de ne pas avoir une confiance aveugle envers les réponses fournies par l'IA.
Donnée encourageante selon l'Institut, 83 % des répondants et répondantes ont affirmé que l'intelligence artificielle a peu ou pas d'influence sur leurs décisions financières (89 % chez les gens sans plan financier). Les 25-34 ans sont ceux qui accordent le plus de crédibilité aux résultats générés par l'IA en matière de finances personnelles.
« La tendance d'utiliser l'IA est clairement installée, mais nous remarquons tout de même qu'avec raison, la population est encore méfiante à l'égard des résultats générés. L'Institut invite les Québécois et les Québécoises à consulter plutôt un planificateur financier ou une planificatrice financière qui peut intervenir de manière professionnelle pour les rassurer et mettre en place un plan adapté à leur situation particulière afin de réduire leur stress financier. En résumé, il ne faut pas laisser l'intelligence artificielle faire tout le travail », a affirmé Caroline Champagne.
Les balados ont la cote chez les jeunes
Côté balados et vidéos en ligne sur le sujet des finances, ce sont 45 % des répondants et répondantes qui disent en écouter régulièrement ou à l'occasion, contre 55 % qui ne le font pas du tout. Cette tendance est toutefois inversée chez les jeunes. En effet, plus de la moitié des 18-24 ans et les deux tiers des 25-34 ans en consultent, soit pour s'informer ou pour se divertir.
On remarque que plus de la moitié des personnes avec un plan financier ont tendance à consulter ce type de balados et vidéos, alors que c'est le cas pour seulement le tiers des personnes sans plan.
Y voir clair avec de l'aide
À la lumière des résultats du sondage, il est plus que jamais évident pour l'Institut que, dans un contexte économique volatile où l'information est accessible de toute part, le recours à un ou une spécialiste de la planification financière est un incontournable afin d'y voir clair et de s'assurer que tous les aspects soient pris en compte dans un plan solide : placements, assurances, retraite, aspects légaux, fiscalité, succession, etc.
« La Semaine de la planification financière est le moment de tourner les projecteurs sur l'importance de s'intéresser aux questions de finances personnelles, et ce, à tout âge et peu importe votre situation. Il n'y a pas de budget trop petit ni d'âge pour commencer à planifier. Et il n'est jamais trop tôt, ou trop tard! », a conclu Caroline Champagne.
À propos de l'Institut de planification financière
Depuis plus de 35 ans, l'Institut de planification financière s'est révélé un pilier en matière de planification financière au Québec. Il a su s'imposer sur la scène nord-américaine en se dotant des plus hauts standards. L'Institut a fait de la planificatrice financière et du planificateur financier l'expert recherché par une clientèle soucieuse de préserver et d'accroître son patrimoine.
En tant que leader du développement et de la promotion de la planification financière personnelle, l'Institut a pour mission de s'assurer que les professionnels et professionnelles des services financiers d'aujourd'hui et de demain possèdent les savoirs, le savoir-faire et le savoir-être nécessaires pour contribuer au mieux-être financier des personnes, des familles et des collectivités. Pour en savoir plus, visitez institutpf.org.
SOURCE Institut de planification financière
Renseignements médias et entrevues : Jessica Rousseau, TACT, 438 396-8288, [email protected]
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