Résultats du sondage sur le rapatriement de la constitution et ses conséquences politiques
MONTRÉAL, le 26 mars 2012 /CNW Telbec/ - Plus de sept Québécois sur dix estiment que le gouvernement du Québec devrait prendre l'initiative de proposer des réformes constitutionnelles. Ce sondage Léger Marketing a été réalisé dans la foulée du colloque « 30 ans après le rapatriement, l'état des lieux. Quel bilan? Quelles perspectives? », organisé par l'Association internationale des études québécoises (AIEQ), en collaboration avec la Chaire de recherche du Canada en études québécoises et canadiennes de l'UQAM et l'Association québécoise de droit constitutionnel.
Le sondage
Menée pour le compte de l'AIEQ, cette enquête sur la perception des Québécois et des autres Canadiens face aux événements de 1982 et à leurs conséquences politiques a été réalisée par Internet, du 5 au 12 mars 2012 auprès de 2039 personnes dont 1002 au Québec. La marge d'erreur est de plus ou moins 2,2 % dans 19 cas sur 20.
Les constats
Les données recueillies viennent mettre un bémol à certaines idées reçues selon lesquelles le fruit n'est pas mûr et qu'il n'y a aucun intérêt pour des pourparlers constitutionnels. Même dans le reste du Canada, un Canadien sur deux croit que c'est au gouvernement du Québec de prendre l'offensive et de mettre de l'avant ses revendications.
Le sondage nous apprend également qu'aux yeux de plus des deux tiers des Québécois, le Canada devrait donner plus de pouvoirs à l'Assemblée nationale et au gouvernement du Québec. Dans le reste du Canada, près de quatre répondants sur cinq s'opposent à l'attribution de nouveaux pouvoirs. Et s'il s'avérait impossible de changer la Constitution de manière satisfaisante pour la majorité des Québécois, un peu plus de 44 % d'entre eux croient que le Québec devrait se retirer de la fédération canadienne pour devenir un pays indépendant. Près de 39 % des répondants québécois s'accommodent du statu quo constitutionnel.
Autres faits saillants
- Une personne interrogée sur deux au Québec sait que la conférence constitutionnelle de 1981 à Ottawa portait sur le rapatriement alors que dans le reste du Canada cette connaissance tombe à 30 % ;
- Près d'un Québécois sur deux trouve que la non-adhésion du Québec à la Constitution a eu des conséquences importantes. Dans le reste du Canada, cette perception est partagée par 42 % des répondants ;
- Plus de la moitié des Québécois estime que le gouvernement fédéral a eu tort de rapatrier la Constitution contre la volonté du Québec. Environ un Québécois sur cinq croit, au contraire, qu'il a eu raison. Dans le reste du Canada, c'est plus d'une personne interrogée sur deux qui approuve la décision d'Ottawa.
Une analyse approfondie et d'autres données tirées de ce sondage autour de l'enjeu constitutionnel seront présentées dans le cadre du colloque « 30 ans après le rapatriement, l'état des lieux. Quel bilan? Quelles perspectives? », qui se tiendra du 12 au 14 avril prochain à l'UQAM.
Renseignements
Louiselle Lévesque
Responsable des communications, « Colloque 30 ans après le rapatriement, l'état des lieux. Quel bilan? Quelles perspectives? »
Téléphone : 514 231-1517
Courriel: [email protected]
www.rapatriement30ans.ca
Source:
Anik Veilleux, conseillère en relations de presse
Division des relations avec la presse et événements spéciaux
Service des communications
Tél. : 514 987-3000, poste 7954
[email protected]
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