Relations de travail FCCRQ - Conseil du trésor - La situation perdure alors que le gouvernement du Québec porte plainte contre la FCCRQ
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Fraternité des constables de contrôle routier du Québec (FCCRQ)17 mai, 2018, 10:30 ET
QUÉBEC, le 17 mai 2018 /CNW Telbec/ - Alors que la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec (FCCRQ) est sans contrat de travail depuis 2015, qu'elle a participé à tous les comités paritaires et qu'elle tente de régulariser la situation des contrôleurs routiers depuis plus de deux ans, les membres de l'exécutif ont reçu en fin de journée lundi dernier une plainte pour manquement à l'obligation de négocier avec diligence et bonne foi de la part du Secrétariat du Conseil du trésor.
« C'est un coup dur, on ne se le cachera pas. Notre boulot, c'est de défendre nos membres et de nous assurer qu'ils obtiennent le meilleur pour qu'ils puissent faire leur travail adéquatement », a indiqué d'entrée de jeu le président de la FCCRQ, M. René Goulet. Ce dernier, tout comme les autres membres de l'exécutif syndical, est déçu et fâché de la tournure des événements. « Nous avons été plus que de bonne foi tout au long du processus : nous avons même été les premiers à donner notre accord sur une entente de principe. Les accusations de négociation de mauvaise foi nous passent vraiment en travers de la gorge », s'est fâché M. Goulet.
Il est vrai que la FCCRQ refuse à l'heure actuelle de signer les textes légaux. Ce refus est basé sur une clause remorque jointe à l'entente de principe et des paroles répétées par le représentant de la partie patronale lors des comités de négociation à l'effet que si le salaire d'un des autres corps d'agents de la paix est augmenté, il en sera de même pour la FCCRQ et ses membres. « Or, bien que le Conseil du trésor ait accordé un échelon supplémentaire à nos collègues les constables spéciaux et les gardes du corps, le gouvernement dit que la clause remorque ne tient pas puisque leur salaire n'a pas été augmenté... Comment, dans ses calculs, le gouvernement peut « détacher » l'échelon salarial de la notion de « salaire »? En gagnant un échelon de plus, ces agents de la paix voient inévitablement leur salaire augmenter », a renchéri M. Goulet.
Ce n'est pas fini
La FCCRQ ne compte pas abdiquer ses revendications. Elle se défendra devant le Tribunal administratif du travail. En raison de cette mésentente importante, il se pourrait aussi qu'elle retourne auprès de ses membres pour reprendre le vote, et ce, dans des délais très rapprochés. Si l'entente de principe est rejetée, la FCCRQ, autant que le gouvernement du Québec, se retrouveront à la case départ.
La Fraternité des constables de contrôle routier du Québec
La FCCRQ regroupe les quelque 325 contrôleurs routiers à travers le Québec. Ces derniers sont sans contrat de travail depuis février 2015. Chaque jour, les contrôleurs routiers sillonnent les routes du Québec, contrôlent l'application des lois et des règlements régissant l'industrie du transport des personnes et des biens, tout en contribuant à la sécurité routière, notamment par l'inspection mécanique, et finalement, assurent la pérennité des infrastructures routières en faisant respecter les charges permises. C'est un travail peu connu, mais essentiellement tourné vers le bien collectif et la sécurité de la société en général.
SOURCE Fraternité des constables de contrôle routier du Québec (FCCRQ)
Relations médias et informations, Nathalie Vallée, Cell. : 418-809-7155, [email protected]
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