Réflexion sur la décentralisation à l'UQAM : l'Université nomme Louise Dandurand et Hélène P. Tremblay pour l'appuyer dans sa démarche
MONTRÉAL, le 10 mars 2016 /CNW Telbec/ - Pour pouvoir accorder au processus de décentralisation toute l'attention qu'il mérite et en vue de favoriser sa mise en œuvre, l'Université du Québec à Montréal (UQAM) a convenu aujourd'hui de recourir aux services de deux personnes expertes, issues du milieu universitaire. Il s'agit de Mme Louise Dandurand et de Mme Hélène P. Tremblay (notes biographiques à la fin du communiqué). Leur mandat prendra effet à la mi-mars.
La volonté de décentralisation est partagée par la communauté de l'UQAM et enchâssée dans le Plan stratégique 2015-2019 de l'Université (http://planstrategique.uqam.ca/). Selon le recteur Robert Proulx, «cette démarche est complexe et doit être menée de manière ordonnée, en prenant appui sur des analyses rigoureuses et des données probantes avant de pouvoir déboucher sur des actions concrètes».
La Direction de l'Université souhaite intensifier le processus de réflexion sur le modèle de décentralisation le plus apte à favoriser le développement de l'institution. «Cela m'apparaît d'autant plus approprié que c'est dans ce cadre que les demandes de l'École des sciences de la gestion (ESG) en vue d'accroître son autonomie au sein de l'UQAM seront examinées», affirme le recteur. La mise sur pied d'un vaste chantier permettra de fournir une réponse concertée et cohérente aux besoins de l'ensemble de l'Université et de sa communauté. L'ESG collaborera à ce processus et accepte de suspendre la démarche de consultation auprès de sa communauté sur la question de son appartenance à l'UQAM.
Le principal mandat d'Hélène P. Tremblay et de Louise Dandurand sera d'identifier des modèles de décentralisation ayant porté leurs fruits en milieu universitaire, d'examiner les propositions des facultés et de l'ESG, et de cerner les impacts de ces modèles sur les processus de gestion interne, tant sur les plans académique et juridique que sur les plans des ressources humaines, des ressources financières et des ressources matérielles. Les consultantes externes devront formuler des recommandations en vue de retenir un modèle qui soit cohérent avec les valeurs, les orientations et les objectifs du Plan stratégique 2015-2019. Un plan d'action fixant les différentes étapes de mise en œuvre du nouveau modèle organisationnel, assorti d'un calendrier de réalisation, devra également être établi.
La réflexion des expertes retenues par l'UQAM sera menée en étroite collaboration avec la Direction et fera l'objet d'un suivi régulier. Il est attendu que la communauté universitaire et les instances qui la représentent seront saisies du dossier. Les recommandations relatives au modèle de décentralisation à privilégier seront déposées au Conseil d'administration en juin prochain et une vaste consultation auprès de la communauté s'ensuivra.
«Je suis convaincu qu'en collaboration avec les facultés et l'École, nous serons en mesure de faire évoluer le modèle organisationnel de l'Université, selon une approche graduelle, en conformité avec le Plan stratégique 2015-2019 et en accord avec les besoins de la communauté de l'UQAM dans son ensemble», a conclu Robert Proulx.
Notes biographiques
Louise Dandurand est titulaire d'un doctorat en sciences politiques de l'Université de Toronto. Parmi les fonctions qu'elle a occupées au cours de sa carrière figurent celles de directrice de la politique et de la planification (1987-1989) et de secrétaire générale (1989-1996) au Conseil de recherches en sciences humaines. En 1997, elle est entrée en fonction à l'UQAM à titre de vice-rectrice à la planification stratégique et financière et de secrétaire générale, puis de vice-rectrice à la recherche, à la création et à la planification (1998-2001). Présidente-directrice générale du Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture de 2001 à 2006, elle a ensuite été nommée vice-rectrice à la recherche et aux études supérieures à l'Université Concordia (2006-2011), puis élue présidente de l'Association francophone pour le savoir, fonction qu'elle a occupée jusqu'en 2015.
Docteure en sciences économiques de l'Université Laval, Hélène P. Tremblay a commencé sa carrière à l'Université du Québec à Rimouski en 1984, où elle a successivement occupé les fonctions de professeure-chercheure, de vice-rectrice à l'enseignement et à la recherche, et de rectrice par intérim. Nommée à la direction scientifique de l'Institut national de la recherche scientifique (1999-2000), elle a ensuite été présidente du Conseil de la science et de la technologie (2000-2005), puis sous-ministre adjointe pour l'enseignement supérieur au ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (2005-2008). Depuis sa retraite, elle a rempli de nombreux mandats, dont celui de coprésidente du Chantier sur la politique de financement des universités lors du Sommet sur l'enseignement supérieur (2013).
SOURCE UQAM
Renseignements : Jenny Desrochers, directrice, Relations avec la presse, UQAM, 514-987-3000, poste 7730, [email protected]; Source : Caroline Tessier, directrice, Service des communications, UQAM, 514-987-3447, [email protected]
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