RECOURS JUDICIAIRE AFIN DE GARANTIR LE DROIT DE VOTE DES QUÉBÉCOIS RÉSIDANT TEMPORAIREMENT À L'ÉTRANGER - LE PROCÈS S'OUVRE LE 2 JUIN
MONTREAL, le 26 mai 2025 /CNW/ - En 2022, Bruno Gélinas-Faucher, représenté par le cabinet Osler, Hoskin & Harcourt, a déposé un pourvoi en contrôle judiciaire devant la Cour supérieure du Québec visant à faire déclarer inconstitutionnel l'article 282 de la Loi électorale du Québec dans la mesure où celui-ci prive certains électeurs québécois de l'exercice de leur droit démocratique le plus fondamental : celui de voter aux élections provinciales.
Le gouvernement du Québec a choisi de contester le recours. Le procès dans cette affaire sera donc entendu du 2 au 6 juin 2025 par la Cour supérieure du Québec, au Palais de justice de Montréal.
La Loi électorale permet aux électeurs québécois de voter par correspondance lorsqu'ils quittent temporairement le Québec, par exemple pour leurs études, mais uniquement pour une période de deux ans. Passé ce délai, les électeurs à l'étranger, par exemple ceux qui font des études prolongées à l'extérieur du Québec, perdent le droit d'exercer leur vote par correspondance. Ce faisant, ces électeurs sont alors contraints de se rendre physiquement au Québec pour voter, ce qui peut être long, coûteux et ardu, voire même impossible.
Monsieur Gélinas-Faucher soutient qu'en retirant le droit de voter par correspondance aux électeurs hors Québec qui s'absentent plus de deux ans, l'article 282 de la Loi électorale les prive de la possibilité réelle de voter aux élections québécoises, et contrevient ainsi au droit de vote que leur garantissent les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés.
Monsieur Gélinas-Faucher et ses avocats sont disponibles pour des entrevues, sur demande aux coordonnées ci-dessous.
À propos de Bruno Gélinas-Faucher
Bruno Gélinas-Faucher est professeur adjoint à la faculté de droit de l'Université du Nouveau-Brunswick. Après ses études en droit de premier cycle à l'Université d'Ottawa et de deuxième cycle à la University of Cambridge, il a travaillé comme auxiliaire juridique à la Cour suprême du Canada, puis auprès du président de la Cour internationale de justice. Il a ensuite entrepris des études doctorales en droit international à la University of Cambridge, puis est revenu au Canada pour poursuivre sa carrière dans le milieu universitaire.
À propos du cabinet Osler, Hoskin & Harcourt
Osler est un cabinet d'avocats de premier plan qui pratique à l'échelle nationale et internationale à partir de bureaux au Canada et à New York. Les membres de l'équipe d'Osler, Me Julien Morissette (associé et avocat), Me François Laurin-Pratte (avocat-conseil), Me Quentin Montpetit (avocat) et Me Rachelle Saint-Laurent (avocate) agissent pro bono comme avocats du demandeur dans le cadre de son recours.
SOURCE Bruno Gélinas-Faucher

Renseignements et demandes d'entrevues : Rachelle Saint-Laurent, [email protected], 514.904.5654
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