Questionnement sur le respect par Rio TInto des engagements liés aux droits d'eau de la Rivière Péribonka English
SAGUENAY, QC, le 24 mai 2022 /CNW/ - Un groupe de citoyens, retraités cadre d'Alcan/ Rio Tinto, s'interroge sur le respect par Rio Tinto des engagements découlant du Bail de la Péribonka en regards des droits d'eau qui lui sont consentis.
« D'après les documents publics consultés, les décisions de Rio Tinto quant au respect des engagements de 1984, 2006 et 2007 n'offrent plus d'équilibre entre la mise en valeur des ressources naturelles et leurs retombées économiques pour le Québec et le Saguenay--Lac-Saint-Jean. Elles ne respectent pas les différentes ententes et plus particulièrement pour les investissements à l'usine Arvida », affirment-ils.
C'est pourquoi nous nous sommes adressés au gouvernement qui a signé ces ententes et qui a la responsabilité d'en obtenir le respect par Rio Tinto.
« Selon notre analyse, ajoute Jacques Dubuc, un des leaders du groupe, Rio Tinto profite de ressources hydrauliques qui lui procurent des avantages concurrentiels de plusieurs centaines de millions par an, sans apporter pleinement sa contrepartie sous forme d'investissements pérennes pour la production d'aluminium primaire et ce, alors que les conditions de marché et les perspectives d'avenir sont favorables depuis plusieurs années. »
« Cet avantage compétitif de Rio Tinto est encore plus important aujourd'hui, considère Myriam Potvin, compte tenu des enjeux énergétiques et des pressions sur les émissions de gaz à effet de serre ainsi que l'implantation de la taxe carbone. Il est accentué par l'accès à de l'énergie renouvelable sur laquelle Rio Tinto appuie le marketing de son aluminium « vert » produit au Québec. »
À ce jour, Alcan\Rio Tinto a construit 2 des trois alumineries qu'elle s'est engagée à construire au cours des 25 prochaines années en 1984 (Laterrière et Alma) et quelques cuves de la troisième aluminerie (AP60). Il manque 234 cuves des 272 promises pour AP60 et un investissement équivalent à 1,1 milliards $, en dollars de 2006.
Cela prive la région et le Québec d'investissements importants et d'un nombre d'emplois significatif ainsi que d'une perspective d'avenir pour l'industrie d'aluminium au Saguenay et au Québec.
« Le surplus d'énergie engendré par la fermeture prévue du Centre d'électrolyse Ouest de l'Usine Arvida en 2025 doit uniquement servir à la production d'aluminium primaire au Saguenay--Lac-Saint-Jean », terminent-ils.
Jacques Dubuc occupait le poste de directeur, communication et relation avec les partenaires, Métal primaire, Europe et Afrique au moment de prendre sa retraite et Myriam Potvin était consultante en communications internes et relations avec les communautés, SLSJ, au moment de prendre sa retraite.
SOURCE Jacques Dubuc, porte-parole

Myriam Potvin, 418-290-8986, [email protected]
Partager cet article