Québec solidaire souhaite que les élus de l'Assemblée nationale se penchent sur la hausse du prix de l'épicerie
QUÉBEC, le 5 déc. 2025 /CNW/ - Inquiète de l'explosion du coût du panier d'épicerie et des pratiques commerciales des grands détaillants alimentaires, la porte-parole de Québec solidaire, Ruba Ghazal, demande la tenue d'une commission parlementaire urgente. Une lettre a été transmise hier au président de la Commission de l'économie et du travail afin de convoquer sans délai une séance de travail.
« Les familles sont à bout de souffle. Je parle à des gens qui travaillent à temps plein qui peinent déjà à payer leur épicerie, qui va augmenter de 1000$ l'an prochain. Pendant que les prix grimpent, les grandes bannières engrangent des profits colossaux. Ça ne peut plus continuer. C'est notre responsabilité en tant qu'élus de s'assurer que les grandes bannières d'épicerie jouent selon les règles du jeu, et de trouver des solutions pour protéger le portefeuille des familles », a déclaré Mme Ghazal.
Rappelons que les prix à l'épicerie augmentent deux fois plus vite que l'inflation et que, selon une récente étude de l'Université Dalhousie, une famille type devra débourser près de 1000 $ de plus en 2026. Pendant ce temps, l'insécurité alimentaire s'étend à la classe moyenne, touchant désormais un Québécois sur cinq.
Si la commission accepte de se saisir de ce mandat d'initiative, Québec solidaire propose qu'y soient entendus notamment:
- les principaux détaillants alimentaires ;
- des économistes spécialisés en concurrence ;
- des experts en droit de la consommation ;
- l'Office de la protection du consommateur ;
- des groupes de lutte à la pauvreté et à l'insécurité alimentaire ;
- ainsi que toute organisation jugée pertinente par la Commission.
« Je suis convaincue que le gouvernement du Québec peut aider la classe moyenne en faisant baisser le prix du panier d'épicerie. Quand on sait que les grandes bannières Sobeys, Loblaws et Métro ont engrangé 4,3 milliards de $ de profits cette année, on est en droit de se poser des questions. Surtout quand on sait que les marges de profits des épiceries ont doublé depuis la pandémie et qu'à cela s'ajoutent les révélations récentes de pratiques commerciales illégales comme celles du 'cartel du pain' ou encore des 'faux rabais'. J'espère que la CAQ va accepter ma main tendue et convoquer cette commission parlementaire nécessaire pour protéger le portefeuille des familles », ajoute Mme Ghazal.
Québec solidaire a proposé plus tôt cette semaine que le gouvernement du Québec plafonne à 2% les marges de profit des grandes bannières, permettant ainsi aux familles d'économiser l'équivalent d'une épicerie complète par année, soit 225$ en moyenne. La députée solidaire Alejandra Zaga Mendez a également envoyé mercredi une lettre à l'Office de protection du consommateur afin de lui demander d'enquêter sur les « faux rabais ».
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire

Renseignements: Victor Wong Seen-Bage, Attaché de presse des porte-parole, Aile parlementaire de Québec solidaire, (581) 991-3465 ou [email protected]
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