Le jury choisit quatre finalistes internationaux; l'ouverture du vote du public pour le prix de 50 000 $ CAN se tiendra le 7 septembre au Musée
TORONTO, le 27 juill. 2016 /CNW Telbec/ - Quatre artistes internationaux d'exception se retrouvent au rang des finalistes pour le Prix de Photographie Aimia | AGO 2016, le plus grand prix de la photographie au Canada. Co-présenté par Aimia, chef de file canadien d'envergure internationale en marketing axé sur les données et analyses de la loyauté et par le Musée des beaux-arts de l'Ontario (AGO), le prix de 50 000 $ CAN est remis à un gagnant choisi par vote du public. Les quatre finalistes présenteront leur travail lors d'une exposition inaugurale le 7 septembre 2016 au AGO à Toronto. Le vote commence en personne au AGO lors de l'ouverture de l'exposition et sur le site du Prix, le 14 septembre 2016.
Les finalistes 2016 sont :
- Talia Chetrit (É.-U.)
- Jimmy Robert (France)
- Ursula Schulz-Dornburg (Allemagne)
- Elizabeth Zvonar (Canada)
Quatorze évaluateurs internationaux ont fait une sélection préliminaire de 23 artistes. De cette liste, un jury de trois experts a choisi les quatre finalistes qui démontraient un potentiel remarquable. Le jury était présidé par Kitty Scott, conservatrice de la portion Carol et Morton Rapp de l'art moderne et contemporain du AGO. Il comprenait également l'artiste Stan Douglas et le spécialiste des arts Russell Ferguson. L'exposition sera organisée par Adelina Vlas, conservatrice adjointe de l'art contemporain au AGO.
"Les quatre artistes sélectionnés pour le Prix de la photographie Aimia | AGO de cette année utilisent tous la photographie d'une façon unique, chacune incarnant un courant actuel de l'art contemporain » a déclaré Vlas. « L'intensité de leurs œuvres et la diversité de leurs approches rendront cette exposition unique, invitant les visiteurs à apprécier, réfléchir et participer à la culture visuelle de notre temps. "
Talia Chetrit est née à Washington DC en 1982. Elle vit et travaille à New York. Le travail de Chetrit porte sur le corps humain, souvent le sien, comme base pour observer le processus de construction des images qui appuient divers programmes et interprétations de la réalité. Après avoir commencé sa pratique en explorant la nature manipulatrice de la photographie, Chetrit se dit de plus en plus intéressée par la relation entre la caméra et son objet. Son travail a récemment été présenté dans des expositions de groupe au Whitney Museum of American Art, au Sculpture Center à New York, au Palais de Tokyo à Paris, au Studio Voltaire à Londres et au LACMA à Los Angeles.
Jimmy Robert est né en Guadeloupe. Il vit et travaille présentement à Bucarest. Sa pratique multidisciplinaire englobe la performance, la photographie, le film, la vidéo et l'installation. Robert utilise généralement la photographie comme point de départ pour son travail sur papier, transgressant les frontières entre deux et trois dimensions tout autant qu'entre image et objet. Dans certains cas, Robert utilise des photographies trouvées qu'il déchire, assemble, colle, et chiffonne avant de les numériser et de les épingler au mur. En d'autres occasions, Robert prend de nouvelles photographies dans son studio et les encastre dans des boîtes de bois ou les dispose sur le plancher de la galerie. De même, ses sculptures donnent l'illusion de formes de papier, jouant souvent avec les notions de valeur et de durabilité. Intégrée à son travail photographique et à sa pratique sculpturale, la performance demeure un élément central de l'œuvre de Robert. Son travail de danse et de performance oscille entre l'image et l'objet, entre le personnel et le politique.
Ursula Schulz-Dornburg est née en 1938 à Berlin et vit et travaille à Dusseldorf. Depuis la fin des années 1960, l'habitation en tant qu'élément fondamentalement humain est au centre de son œuvre. Elle a voyagé de la ville secrète de Kourtchatov, au Kazakhstan, au chemin de fer du Hedjaz, en Arabie saoudite, et de Kronstadt, en Russie, jusqu'en Arménie et de la frontière qui sépare la Géorgie de l'Azerbaïdjan jusqu'en Irak et en Syrie, dans le but de photographier les liens étroits entre les structures industrielles et architecturales, le territoire et les humains. Son travail exprime l'importance historique et polithique de l'architecture et de sa destruction au cours du siècle passé. L'œuvre de Schulz-Dornburg est une exploration critique de la construction du pouvoir et de son caractère impermanent. Elle a récemment fait partie d'expositions à la Tate Modern, à Londres, et à la Giorgio Mastinu Gallery, à Venise.
Elizabeth Zvonar travaille avec une diversité de médias incluant le collage, la sculpture et la photographie. Ses collages sont faits de découpures de sources variées, des magazines de mode et livres sur l'histoire de l'art aux manuels de sciences. Ses collages, découpés à la main, sont numérisés et reproduits sous forme de photographies lustrées conservant les déchirures et les coupures du collage original. L'imagerie de Zvonar explore les fluctuations de sens présentes au sein des médias occidentaux en jouant avec l'hypocrisie inhérente à la représentation des femmes, du consumérisme et de l'histoire. Dans sa sculpture, elle utilise une variété de matériaux incluant la porcelaine, le ciment et le bronze pour mouler des parties du corps et des vêtements. Ces parties du corps sont assemblées et remises en contexte dans une approche similaire au collage. Les matériaux et les formes suggèrent des objets de luxe, mais leurs étranges juxtapositions sont conçues pour déstabiliser le spectateur et lui offrir des finalités et des interprétations alternatives.
Le Prix de la photographie Aimia | AGO reconnaît et permet le développement du potentiel de la photographie contemporaine canadienne et internationale et encourage également la génération d'artistes de l'avenir. Le prix a une valeur annuelle qui s'établit à 90 000 $ CAN et comprend une exposition annuelle au Musée des beaux-arts de l'Ontario, une exposition en ligne sur AimiaAGOPhotographyPrize.com, une variété de programmes à l'intention du public et un programme de bourses à l'échelle nationale. Il comprend l'attribution de bourses, dont une de 50 000 $ au lauréat, de 5000 $ à chacun des trois finalistes, de 7000 $ à chacun des trois gagnants des bourses d'études et de 1000 $ à leurs écoles respectives. Cette année, le Prix a également attribué un prix de 1000 $ pour une mention honorable dans la catégorie des bourses d'études.
Les lauréats du Prix des années précédentes comprennent les Américains Dave Jordano (2015) et Lisa Oppenheim (2014), Erin Shirreff du Canada (2013), Jo Longhurst de la Grande-Bretagne (2012), Gauri Gill de l'Inde (2011), Kristan Horton du Canada (2010), Marco Antonio Cruz du Mexique (2009) et la Canadienne Sarah Anne Johnson (2008).
Pour les actualités sur le Prix, des renseignements sur les artistes sélectionnés et des informations supplémentaires, visitez AimiaAGOPhotographyPrize.com et suivez @AimiaAGOPrize sur Twitter.
**
À PROPOS D'AIMIA
Aimia, une entreprise de marketing axé sur les données et spécialiste des analyses de loyauté, a adopté deux principes fondamentaux de loyauté, de confiance et de réciprocité, en tant que piliers de sa mission sociale globale - créer des partenariats mutuellement bénéfiques qui ont un impact durable sur les communautés. En tant que mécène des arts enthousiaste, Aimia soutient plusieurs initiatives artistiques et culturelles canadiennes à travers des dons, des commandites et les activités d'employés bénévoles. Aimia a soutenu plusieurs organisations culturelles canadiennes incluant le Musée des beaux-arts de l'Ontario, l'Institut de l'art canadien, Les Affaires pour les arts, la Canadian Art Foundation (Fondation de l'Art canadien), le Musée des beaux-arts du Canada, le Festival Luminato, la Fondation Walrus et la présentation canadienne à la Biennale d'architecture et d'art de Venise depuis 2006. Aimia est fier d'engager un dialogue sur les arts à travers le Prix de photographie Aimia l AGO et son programme de bourses, et à travers les installations artistiques de ses bureaux de Montréal et de Toronto. Visitez-nous au www.aimia.com pour en savoir plus.
À PROPOS DU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE L'ONTARIO
Fort de sa collection de plus de 90 000 œuvres d'art, le Musée des beaux-arts de l'Ontario figure parmi les musées d'art les plus réputés d'Amérique du Nord. Il fait vivre à chaque visite une expérience artistique exceptionnelle, que ce soit grâce à la vaste collection du Groupe des Sept, à d'autres prestigieuses œuvres canadiennes, à la galerie d'art africain, à l'art contemporain avant-gardiste ou au chef-d'œuvre de Pierre Paul Rubens, Le Massacre des Innocents. En 2002, le généreux don par Ken Thomson de 2 000 œuvres d'art canadiennes et européennes, toutes plus remarquables les unes que les autres, a inspiré Transformation AGO, un projet d'agrandissement aux lignes audacieuses dessiné par l'architecte de renommée mondiale Frank Gehry; ce projet a donné lieu en 2008 à l'une des réalisations architecturales nord-américaines les plus saluées par la critique. Parmi ses points d'intérêt, notons la Galleria Italia, une sublime réalisation de bois et de verre qui s'étend sur un pâté de maisons, et l'escalier en spirale, souvent photographié, qui invite les visiteurs à explorer ce cadre exceptionnel. Le Musée permet aux visiteurs de devenir membre d'un programme animé, et le Centre d'apprentissage de la famille Weston propose d'intéressants programmes artistiques et créatifs destinés aux enfants, aux familles, aux jeunes et aux adultes. Pour en savoir plus, visitez ago.net.
Le Musée des beaux-arts de l'Ontario est financé en partie par le ministère du Tourisme, de la Culture et des Sports de l'Ontario. Un soutien additionnel aux opérations provient de la Ville de Toronto, du Conseil des arts du Canada et de la généreuse contribution des membres du Musée, de donateurs et de partenaires privés.
Le Musée des beaux-arts de l'Ontario reconnaît le soutien généreux d'Aimia, Partenaire Signature du Programme de la collection de photographie et Partenaire Fondateur du Prix de photographie Aimia| AGO.
SOURCE AIMIA
Pour les relations avec les médias, contactez : Daniel St. Germaine, Arts et Communications, [email protected] ; Dianna Lai, Aimia, [email protected] ; Samantha Chater, Musée des beaux-arts de l'Ontario, [email protected]
Partager cet article