Première séance de négociation- L'Association patronale des CPE demande
l'intervention d'un conciliateur
MONTRÉAL, le 14 oct. /CNW Telbec/ - L'Association patronale des CPE (APCPE), qui réunit 47 CPE de Montréal et Laval, a demandé l'intervention d'un conciliateur à la suite de la première rencontre de négociation avec les représentants syndicaux, tenue le 12 octobre, dans le contexte du renouvellement de leur convention collective regroupée. L'APCPE juge incompréhensible que le Syndicat des travailleuses (eurs) des CPE de Montréal-Laval (CSN) émette des conditions préalables pour débuter la négociation.
Le Syndicat exige notamment d'exclure deux des 47 CPE des négociations regroupées, même s'ils sont membres de l'APCPE. Les parents administrateurs de ces deux CPE ne souhaitent pas être exclus du groupe et entamer une négociation locale.
« Cette condition n'est pas justifiée, déclare Suzie Bergeron, porte-parole et membre du conseil d'administration de l'APCPE. Nous représentons l'ensemble de nos membres et nous négocions une seule et unique convention collective pour tous nos membres et ceci depuis 1998. Nous avons demandé l'intervention d'un conciliateur parce que nous voulons commencer les négociations le plus rapidement possible, avec diligence et en toute bonne foi, et ce, afin d'en arriver rapidement à une entente dans le meilleur intérêt de tous. »
L'APCPE et son rôle
Dans le cadre du renouvellement des conventions collectives du personnel syndiqué des CPE, l'Association patronale des CPE de Montréal et Laval, la plus importante association d'employeurs du secteur au Québec, a le mandat des parents administrateurs de chacun des 47 CPE de négocier une seule et unique convention collective pour l'ensemble des membres. Contrairement aux deux autres négociations antérieures, les parents administrateurs ont accepté que les clauses monétaires soient négociées à la table patronale de négociation nationale composée de 12 associations régionales d'employeurs, incluant l'APCPE.
« Nous souhaitons offrir à nos éducatrices les meilleures conditions de travail possible, tout en nous assurant de la pérennité de nos CPE et de la qualité des services offerts aux enfants. Nos établissements sont administrés par les parents d'enfants qui fréquentent nos CPE. Ils ont plus que quiconque à cœur le bien-être de leurs enfants », souligne Suzie Bergeron.
À la suite de la transmission au Syndicat de l'avis de négociation au mois de juin, une première rencontre avait été fixée au 12 octobre. Devant le refus du Syndicat de présenter ses demandes et de débuter les négociations sans ces conditions préalables, l'APCPE n'a eu d'autres choix que de formuler une demande de conciliation à la Commission des relations du travail.
Renseignements:
Source : | Association patronale des CPE |
Renseignements : |
Jade St-Jean Morin Relations Publiques Tél. : 514 289-8688, poste 235 / Cell. : 514 716-7530 [email protected] |
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