Point de presse du Parti Québécois - Rémunération des stagiaires : un dossier qui devrait être réglé depuis longtemps
QUÉBEC, le 6 mai 2025 /CNW/ - Catherine Gentilcore, porte-parole du Parti Québécois en matière d'Enseignement supérieur, aux côtés de l'Union étudiante du Québec et de la Fédération étudiante collégiale du Québec, dénonce la non-rémunération de tous les stagiaires étudiants.
EN BREF
- Le Parti Québécois déplore que le gouvernement refuse de rémunérer tous les stagiaires étudiants de la fonction publique, majoritairement des femmes.
- Le Parti Québécois réitère qu'il est possible de rémunérer les services rendus à la population par les stagiaires étudiants au sein des ministères d'embauche.
- Le Parti Québécois appelle le gouvernement à respecter l'engagement qu'il a pris auprès de la population étudiante le 30 mars 2023.
La députée de Terrebonne demande au gouvernement de régler ce dossier une fois pour toutes et de convenir de la rémunération de tous les stages dès l'automne 2025. « La rémunération des stages, c'est aussi reconnaître l'apport des étudiantes dans des domaines névralgiques de notre État, et oui, je parle au féminin parce que, dans la plupart des cas, ce sont des domaines à prédominance féminine. Il y a de l'argent dans les ministères d'embauche pour rémunérer le personnel qui rend des services directs à la population, ça comprend les stagiaires et on appelle le gouvernement à respecter son engagement pour la rentrée 2025 » a déclaré Catherine Gentilcore, porte-parole en matière d'Enseignement supérieur du Parti Québécois.
À ses côtés, la présidente de l'UÉQ, Flora Dommanget a déclaré : « Le lien de confiance entre le mouvement étudiant et la ministre Déry s'étiole. Elle a brisé ses engagements pris devant l'Assemblée nationale. Elle a brisé son engagement de tenir une enquête sur les violences sexuelles en milieux postsecondaires. Elle a soutiré 250 millions de dollars de bourses aux personnes stagiaires étudiantes. Nous avons beaucoup de craintes et d'anxiété sur l'état que nos cégeps et nos universités vont avoir d'ici l'élection générale. »
Enfin, Jacob Parisée, vice-président de la Fédération étudiante collégiale du Québec, a déclaré : « Alors que la précarité financière étudiante atteint un niveau critique, on continue de demander à des dizaines de milliers de personnes étudiantes de faire jusqu'à 40 heures de stage par semaine, sans aucune rémunération. Pourtant, la CAQ s'était engagée à corriger cette injustice. En reniant sa propre promesse, le gouvernement affirme avoir fait des choix, avoir d'autres priorités. Mais choisir de ne pas rémunérer les stages, c'est choisir d'aggraver la précarité et de nier la valeur du travail des stagiaires. Alors la vraie question maintenant : quand est-ce que la CAQ va enfin choisir les personnes étudiantes ? »
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois

SOURCE : Emmanuel Renaud, attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418-720-5717 ou [email protected]
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