"OTTAWA DISCRIMINE ET RÉVOLTE DES FAMILLES FRANÇAISES INVESTISSEUSES EN
PRIVANT LE QUÉBEC DE MILLIONS DE DOLLARS" selon les Conseillers élus à
l'Assemblée des Français de l'Étranger Georges Mosser et François Lubrina
Impatience et vive indignation de parents français retraités qui souhaitent rejoindre et aider financièrement leurs enfants installés au Québec : ils doivent attendre sept ans, minimum…
Communiqué et conférence de presse : lundi 25 octobre 2010, à 11h30, à la Maison du Combattant français, 1663 rue Laurier est, H2J 1J3, Montréal
MONTRÉAL, le 25 oct. /CNW Telbec/ - La sous-ministre de l'Immigration du Québec, Claire Deronzier, tombait des nues en apprenant, le 18 octobre dernier, lors d'une réunion à Québec au Ministère de l'Immigration et des Communauté Culturelles, et en présence de la Consule générale de France à Québec Hélène Le Gal, que les délais d'instruction, pour que des parents français puissent rejoindre leur enfants établis au Québec et obtenir leur statut de résidents permanents, sont passés de un an en 2000 à sept ans en 2010.
Cette étonnante information, est confirmée par un courriel de Diane Barré, du Bureau d'Immigration du Québec à Paris, daté du 29 septembre 2010 et adressé à Georges Mosser, Conseiller élu à l'Assemblée des Français de l'Étranger : « Les délais canadiens, puisque la majorité des étapes de la démarche sont canadiennes, sont effectivement longs ».
Québec n'est donc pas responsable de cette pénible situation : en effet, et toujours selon ce courriel, la première étape, fédérale, à Mississauga, est de 38 mois ; la 2ème, québécoise, est de seulement 20 jours; et la troisième étape, toujours fédérale, est de 9 à 45 mois. Selon le site du CIC (Citoyenneté et Immigration Canada): dans le cadre de la 3ème étape, 80% des cas sont finalisés en 15 mois maximum à Varsovie… mais en 45 mois à Paris!
Parmi les familles françaises qui veulent aider financièrement leurs enfants, le cas du couple Nozati est typique. Leur fils, 40 ans, marié, réputé chef cuisinier installé au Québec depuis 13 ans, a été pendant sept ans aux fourneaux de la célèbre Auberge Hatley où il a même servi le Président Jacques Chirac. Aidé du capital de ses parents, il voudrait investir au Québec dans une entreprise de restauration. À condition qu'ils obtiennent leur résidence permanente, les parents Nozati (diplômés universitaires) sont prêts aider leur fils, à vendre leurs biens en France (plus d'un million d'euros) et à les transférer ici pour y vivre de manière définitive de leur confortable retraite (80 000$ par an).
En ne prenant en compte que les revenus des parrains (les enfants) parfois démunis, plutôt que celui des parrainés (les parents) bien nantis dans ce cas-ci, et qui souhaitent les aider, Ottawa fait perdre ainsi des millions de dollars chaque année au Québec en investissement familial.
Ce genre de regroupement à caractère économique ne peut, en effet, que pérenniser l'immigration française au Québec, assurer l'intégration des familles et faire bénéficier les enfants ou les petits enfants d'une aide déterminante pour mener à bien leurs projets.
Pour dénoncer et expliquer cette situation aberrante et inique, alors que Québec s'apprête à revoir les accords France-Québec de 1989 sur l'immigration en y intégrant l'Entente signée entre la France et le Québec le 17 octobre 2008, des familles françaises, appuyées par François Lubrina et Georges Mosser, Conseillers élus à l'Assemblée des Français de l'Étranger, donneront une conférence de presse le : lundi 25 octobre 2010 à 11h30 au 1663 rue Laurier est, H2J 1J3, à Montréal.
Renseignements: Renseignements:
Source : Les Conseillers élus à l'Assemblée des Français de l'Étranger Georges Mosser et François Lubrina.
Contact : | à Montréal: François Lubrina 514 232 2234 à Québec: Georges Mosser 418 956 3090 [email protected] |
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