Nouvelle taxe libérale - Les libéraux font passer les automobilistes du 450 à la caisse
QUÉBEC, le 19 mai 2016 /CNW Telbec/ - Face à un gouvernement libéral déterminé à continuer à piger sans vergogne dans les poches des contribuables, la Coalition Avenir Québec a voté unanimement contre la loi 76 visant une réforme de la gouvernance du transport en commun dans la grande région métropolitaine de Montréal.
Malgré les nombreux avertissements lancés par le porte-parole caquiste en matière de transports, Claude Surprenant, le gouvernement Couillard a choisi la ligne dure et a infligé à plus d'un million d'automobilistes du 450 l'imposition d'une nouvelle taxe minimale de 45 $ sur l'immatriculation contre leur gré. Cette contribution, qui s'ajoute ainsi aux 30 $ déjà exigés sur l'immatriculation, représente une augmentation de 150 % de la facture actuelle des résidents des banlieues de Montréal.
« Tous conviennent de la nécessité de se doter d'outils et de mécanismes pour assurer une planification plus cohérente des transports collectifs et d'améliorer les services et la mobilité des citoyens de la région métropolitaine. Mais avec les libéraux, on connaît le refrain : payez plus, obtenez moins! Telle qu'adoptée, la loi 76 ouvre grande la porte à une nouvelle taxe libérale pour les gens des couronnes Nord et Sud de Montréal, sans pour autant bénéficier d'une meilleure offre de transport en commun. J'ai pourtant présenté, mardi dernier, une offre de la dernière chance au ministre pour que les municipalités qui ne souhaitent pas appliquer cette taxe sur leur territoire puissent le faire, mais il l'a rejeté. Si ce geste ne représente pas une négation de l'autonomie des municipalités, je ne sais pas ce que c'est! », a déclaré le député de Groulx.
Malgré le refus des libéraux de retirer la nouvelle taxe de la loi 76, la CAQ a fait quelques gains significatifs lors de l'étude détaillée de la loi 76 au profit des usagers des banlieues, notamment :
- la création de comités permettant à des élus de toutes les municipalités du 450 de faire entendre leur voix;
- la modification de la composition du conseil d'administration du Réseau de transport métropolitain, afin qu'il soit formé d'une majorité d'élus;
- le renforcement de l'imputabilité et la représentativité des élus municipaux dans la prise de décision.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec

Samuel Poulin, Attaché de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-254-3754, [email protected]
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