Nomination du directeur général de la Sûreté du Québec : La ministre Thériault accorde sa pleine confiance au comité de sélection
QUÉBEC, le 2 oct. 2014 /CNW Telbec/ - La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Mme Lise Thériault, tient à rappeler que le processus de nomination du directeur général de la Sûreté du Québec sera transparent et impartial.
« Lors de la dernière campagne électorale, notre premier ministre avait pris l'engagement formel de réformer le mode de nomination du directeur général de la Sûreté du Québec et c'est exactement ce que notre gouvernement est en voie de réaliser, par l'intermédiaire d'un comité indépendant composé de quatre personnes dont la crédibilité fait l'unanimité », a précisé la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Mme Lise Thériault.
En août dernier, le gouvernement a mis en place un comité de sélection composé de personnes provenant de différents horizons et possédant une vaste expérience ainsi qu'une expertise variée, reconnue et complémentaire. Ce comité, dont la présidence est assurée par Mme Marie Gagnon, directrice générale de l'École nationale de police du Québec, est également formé de Me Danièle Montminy, administratrice d'État, de M. Richard Bélanger, ex-directeur du Service de police de Châteauguay, et de M. Robert Lavigne, ex-directeur de la Sûreté du Québec. Les membres de ce comité sauront assurément évaluer avec rigueur et crédibilité les aptitudes des candidats qui aspirent à cette importante fonction.
« Contrairement à ce que prône le député de Matane-Matapédia, M. Pascal Bérubé, nous voulons que le processus de nomination du directeur général de la Sûreté du Québec soit réellement apolitique et c'est ce que la démarche que nous proposons permettra de faire », a affirmé le député de Laurier-Dorion, M. Gerry Sklavounos.
« Comme députés de l'Assemblée nationale, nous devons tous être conscients que la police et la politique, ça ne se mêle pas. Il faut se garder de vouloir imprégner une direction politique aux affaires policières. Il est donc de notre devoir de nous assurer que toute ingérence de la part des élus ne soit tolérée. Le processus en cours d'implantation répond bien à cette nécessité », a déclaré le député de Chomedey, M. Guy Ouellette.
« L'opposition officielle cherche à lier l'Unité permanente anticorruption (UPAC) et la Sûreté du Québec alors que la distinction entre les deux est importante. L'UPAC est composée d'enquêteurs issus de différents corps de police, dont le Service de police de la Ville de Montréal, ainsi que de divers autres partenaires gouvernementaux et elle effectue son travail d'enquête en toute indépendance », a pour sa part ajouté le député de Lafontaine, M. Marc Tanguay.
Rappelons que le comité de sélection doit soumettre à la ministre, au plus tard le 14 novembre prochain, une liste d'au moins trois candidats ayant été déclarés aptes à exercer la charge de directeur général de la Sûreté du Québec.
Le processus choisi s'inspire de celui mis en place pour la nomination du directeur des poursuites criminelles et pénales, qui a déjà fait ses preuves, ainsi que pour celle du commissaire à la lutte contre la corruption.
SOURCE : Cabinet de la ministre de la Sécurité publique
Jean-Philippe Guay, Attaché de presse, Cabinet de la ministre de la Sécurité publique, 418 643-2112
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