McGill c. MELS - Un exemple de l'effet néfaste du sous-financement des
universités québécoises
20 avr, 2010, 14:40 ET
MONTRÉAL, le 20 avr. /CNW Telbec/ - Le différend qui s'oppose l'Université McGill et le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et qui s'est étalé sur les six derniers mois est un exemple clair de l'effet néfaste du sous-financement des universités québécoises.
L'Association des étudiants et étudiantes des 2e et 3e cycles de l'Université McGill (AÉÉDTC), représentante des étudiants aux cycles supérieurs et au postdoctorat à l'Université McGill, s'oppose à la hausse des frais du programme MBA à 29 500 $, mais reconnaît aussi que ce choix est un cri de cœur institutionnel quant à la situation financière actuelle des universités.
L'AÉÉDTC appelle le gouvernement à réinvestir massivement dans le système universitaire du Québec afin que l'on puisse bâtir, ensemble, le Québec de demain avec des chercheurs de haute qualité, ayant les habiletés nécessaires. La voie à suivre n'est pas celle de l'imposition de frais de scolarité excessifs, mais bien par le réinvestissement dans les cycles supérieurs et la recherche universitaire.
L'AÉÉDTC regroupe les étudiants et étudiantes des cycles supérieurs depuis 1908, et actuellement regroupe 7 500 étudiants et chercheurs postdoctoraux.
Renseignements: Renseignements: Daniel Simeone, président du PGSS, (514) 808-3365, [email protected]
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