L'intimité sexuelle est-elle possible après la ménopause? Des Canadiennes révèlent un plus grand besoin de dialogue entre les femmes et leur médecin concernant la santé vaginale English
~ 82 pour cent des Canadiennes estiment que les symptômes d'atrophie vaginale auraient un effet négatif sur leur vie et leur intimité sexuelle, mais seulement 7 pour cent connaissent cet état ~
TORONTO, le 26 juin 2012 /CNW/ - Selon de nouveaux résultats du sondage VIVA (Vaginal Health: Insights, Views & Attitudes) présentés durant l'assemblée clinique annuelle de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), 72 pour cent des répondantes Canadiennes considèrent que l'intimité sexuelle est l'aspect de leur vie qui aurait le plus de chances d'être influencé par les symptômes d'un état chronique associé à la ménopause, appelé atrophie vaginale1. Même si environ la moitié des Canadiennes ménopausées ressentent des symptômes d'atrophie vaginale2, le sondage VIVA indique qu'un grand nombre d'entre elles hésitent à soulever une discussion sur la santé vaginale avec leur médecin et que, souvent, les médecins n'en discutent pas de manière proactive3.
L'atrophie vaginale est un état fréquent et traitable, caractérisé par l'amincissement, la fragilisation et l'inflammation des parois vaginales en raison d'un manque d'œstrogènes4. Elle se manifeste par une sensation de brûlure, des démangeaisons, de la sécheresse, de l'irritation et des douleurs pendant les rapports sexuels5. Ces symptômes s'aggravent avec le temps, mais personne n'ose en parler.
« L'atrophie vaginale est peu connue au Canada et ses symptômes peuvent influencer la santé générale de la femme, son intimité sexuelle, ses relations interpersonnelles et sa confiance en soi », a fait remarquer la docteure Rossella Nappi, co-auteure du rapport du sondage VIVA et professeure agrégée d'obstétrique et de gynécologie à l'Université de Pavie en Italie. « Nous encourageons les professionnels de la santé à soulever régulièrement le sujet de l'atrophie vaginale avec leurs patientes ménopausées et à discuter des traitements appropriés qui permettraient d'améliorer leur qualité de vie. »
De fait, la SOGC, une grande autorité en matière de santé des femmes, recommande dans des lignes directrices que les médecins soient à l'affût des signes et des symptômes d'atrophie vaginale chez leurs patientes et qu'ils discutent des traitements existants6.
Un état chronique qui reste sous les couvertures
D'après les résultats du sondage VIVA, peu de femmes cherchent à se faire traiter et bon nombre hésitent à parler de santé vaginale avec leur médecin, que ce soit par gêne, à cause de valeurs culturelles ou parce qu'elles croient qu'il faut bien accepter ces symptômes comme une conséquence inévitable du vieillissement. Un tiers (32 pour cent) des répondantes Canadiennes qui avaient souffert d'atrophie vaginale avaient attendu plus d'un an avant de consulter un professionnel de la santé1A et plus de la moitié (56 pour cent) éprouvaient des symptômes depuis trois ans ou plus1B.
« La plupart des femmes ménopausées au Canada ne font pas le lien entre les symptômes et l'atrophie vaginale, ce qui réduit leurs chances de recevoir un traitement efficace », a affirmé le docteur Cleve Ziegler, FRCSC, directeur du service de gynécologie de l'Hôpital général juif à Montréal. « Nous savons que l'atrophie vaginale s'aggrave avec le temps et qu'elle peut nuire à la qualité de vie des femmes. Heureusement, cet état est traitable. Les professionnels de la santé ont besoin d'engager la conversation avec leurs patientes pour leur donner l'occasion de discuter de leurs symptômes et des traitements, tels une œstrogénothérapie locale à faible dose, qui leur conviendraient le mieux. »
Le cas de Joan Boone - Elle ne souffre plus en silence
Joan Boone, une baby-boomer Canadienne qui a commencé tôt à éprouver des symptômes vaginaux, est l'une des nombreuses femmes qui étaient trop gênées pour en parler à un médecin. Joan a finalement eu le courage de se renseigner sur l'atrophie vaginale, qui l'avait empêchée de profiter de la vie.
« J'ai souffert longtemps de symptômes très désagréables d'atrophie vaginale, qui m'empêchaient de m'adonner aux activités que j'aime, comme la natation et le vélo, de dire Joan. Mes symptômes nuisaient à mes relations, surtout avec mon mari, et j'étais de moins en moins active. J'en ai finalement parlé à mon médecin, et c'est la meilleure décision que j'aurais pu prendre. Une fois traitée, je me suis sentie revivre. J'étais de meilleure humeur, mes relations avec mon mari étaient plus saines, et ma qualité de vie était améliorée. »
L'atrophie vaginale, un aspect de la ménopause qui est passé sous silence selon les résultats de VIVA
Le sondage international VIVA (Vaginal Health: Insights, Views & Attitudes) a été effectué par Strategy One à la demande de Novo Nordisk. Il a été réalisé auprès de 3 520 femmes âgées de 55 à 65 ans vivant dans plusieurs pays : Grande-Bretagne, Suède, Danemark, Finlande, Norvège, États-Unis et Canada (500 répondantes). Ce sondage a permis d'évaluer leur compréhension de l'atrophie vaginale et de ses répercussions. Voici les principaux résultats Canadiens :
- Seulement sept pour cent pouvaient faire correspondre le terme « atrophie vaginale » à ces symptômes : sécheresse vaginale, rapports sexuels douloureux, démangeaisons, sensations de brûlure et douleurs au vagin1C
- Moins de la moitié des répondantes considéraient qu'il y avait suffisamment d'information sur les symptômes et le traitement des malaises vaginaux1D
- Huit sur dix (82 pour cent) étaient d'accord pour dire que l'atrophie vaginale aurait un effet négatif sur divers aspects de leur vie1E
- La plupart des répondantes estimaient que l'atrophie vaginale limiterait l'aisance avec laquelle elles pourraient faire ce qu'elles veulent faire au moment voulu1F
Près des trois quarts des femmes estimaient que l'atrophie vaginale pouvait avoir des conséquences négatives sur la vie sexuelle d'une femme, et 39 pour cent, sur sa capacité d'avoir une relation affectueuse1G
- Plus de la moitié manquaient de connaissances sur l'œstrogénothérapie locale7
- Parmi les Canadiennes, 43 pour cent envisageraient une œstrogénothérapie locale si elle maintenait leurs taux d'hormone dans un intervalle normal1H
Pour en savoir plus sur l'atrophie vaginale, visitez LeGrandOw.ca. Ça ne peut pas faire de tort!
Au sujet de Novo Nordisk Canada Inc.
Novo Nordisk est une société de soins de santé et un chef de file mondial en soins du diabète et en produits biopharmaceutiques. Novo Nordisk fabrique et commercialise des produits pharmaceutiques et offre des services qui ont un impact important pour les patients, la profession médicale et la société. Les activités de Novo Nordisk sont axées sur trois principes : la recherche du succès économique, le respect de l'environnement et la responsabilité sociale envers son personnel et sa clientèle. Pour en savoir plus, visitez www.novonordisk.ca.
Références
_____________________________
1Novo Nordisk Canada. Topline Report: Vaginal Health: Insights, Views and Attitudes. Septembre 2010.
2Résumés des exposés, des affiches et des vidéos qui seront présentés à la 68e assemblée clinique annuelle de la SOGC. Sur Internet :http://www.sogc.org/cmes/acm2012/english/documents/2012JOGCabstractSup.pdf.Consulté en juin 2012.
3Novo Nordisk Canada. Topline Report: Vaginal Health: Insights, Views and Attitudes. Septembre 2010.
4Mayo Clinic: Vaginal Atrophy Definition. Sur Internet :http://mayoclinic.com/health/vaginal-atrophy/DS00770. Consulté en mars 2012.
5Le Grand Ow- Symptômes. Sur Internet : http://www.legrandow.ca/WhatIsTheBigOw/WhatItFeelsLike.aspx.Consulté en juin 2012.
6Lignes directrices de la SOGC.
7R. E. Nappi and M. Kokot-Kierepa: Vaginal Health: Insights, Views & Attitudes (VIVA) - results from an international survey.
Pour de plus amples renseignements ou pour organiser une entrevue avec un porte-parole, communiquez avec :
Camille Lemay
Morin Relations Publiques
514.289.8688, poste 229
[email protected]
Partager cet article