Les vétérinaires du Canada offrent des options de soins de santé aux propriétaires d'animaux de compagnie

OTTAWA, le 7 oct. 2013 /CNW/ - Un récent reportage de l'émission Marketplace, diffusée sur la CBC, affirme que les coûts vétérinaires au Canada ont augmenté de 90 pour cent entre 1997 et 2009. Toutefois, selon Statistique Canada, cette affirmation est incorrecte. La hausse signalée dans les dépenses pour les animaux de compagnie comprend les frais de chenil, le toilettage, les articles pour les soins aux animaux et la nourriture, en plus des soins vétérinaires.

L'Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV) encourage les propriétaires d'animaux canadiens à discuter les différentes options de soins avec leur vétérinaire et à travailler ensemble afin de prendre des décisions qui conviennent à leur budget et qui correspondent au niveau de soins que désire le propriétaire.

Tout comme les vêtements, l'épicerie et l'essence, les services médicaux peuvent aussi être moins dispendieux aux États-Unis. Les propriétaires d'animaux de compagnie qui pensent à traverser la frontière pour obtenir des services vétérinaires doivent tenir compte de la santé et du bien-être de leur animal de compagnie et doivent s'informer afin de savoir exactement ce qui est inclus dans les prix qui semblent avantageux.

« Les propriétaires d'animaux de compagnie doivent se rappeler que la prévention est toujours préférable pour les animaux de compagnie et qu'elle est moins dispendieuse pour les propriétaires », dit le D^r Jim Berry, président de l'ACMV. « Chaque animal de compagnie est différent. Il n'y a pas de solutions universelles qui répondent à toutes les situations. »

Les vaccins jouent un rôle très important dans le contrôle et la prévention des maladies infectieuses chez les chiens et les chats ainsi que pour la réduction du risque d'exposition des humains aux zoonoses. L'Association canadienne des médecins vétérinaires recommande que les vaccins et les intervalles de rappel soient adaptés à chaque animal de compagnie. La décision d'administrer un vaccin particulier devrait se baser sur le risque de contracter la maladie et les protocoles peuvent varier selon la situation géographique.

Au Canada, la prévention des parasites est gérée au cas par cas, car le risque de maladie parasitaire de votre animal de compagnie doit être pris au sérieux. Votre vétérinaire vous informera de la fréquence recommandée pour les tests de votre chien. Les facteurs qui pourront influencer la décision de votre vétérinaire d'effectuer le test pour le ver du cœur dépendront du style de vie de votre animal de compagnie, de son état de santé, de votre emplacement géographique, de considérations à la maison et du traitement préventif proposé.

L'obésité représente un problème important pour les animaux de compagnie canadiens. Dans une étude récente, les vétérinaires canadiens ont identifié le contrôle du poids comme étant la mesure la plus importante que peuvent prendre les propriétaires afin de prolonger la vie de leur animal de compagnie. Les animaux obèses sont susceptibles de développer de graves problèmes de santé, comme les maladies du cœur, le diabète, les problèmes gastro-intestinaux, l'hypertension et l'arthrite. Pour mettre les choses en contexte, signalons qu'un surplus de poids de 2 à 4,5 kilogrammes (5 à 10 livres) chez un Bouledogue anglais mâle équivaut à un surpoids de 7 à 13 kilogrammes (15 à 29 livres) pour une femme de taille moyenne. Pour un homme de taille moyenne, cet excédent équivaut à un surpoids de 8 à 15 kilogrammes (17 à 34 livres). Le poids d'un animal de compagnie est géré et maintenu en offrant des quantités adéquates d'une nourriture de bonne qualité et de l'exercice régulier.

« Une diète équilibrée et nutritive est importante pour la santé générale de votre animal de compagnie et elle est déterminée par la quantité et la qualité de nourriture qu'il reçoit », dit le D^r Jean Gauvin, président désigné de l'ACMV. « Les animaux de compagnie qui consomment des aliments vétérinaires de haute qualité ont généralement moins de problèmes médicaux ce qui a pour conséquences de faire économiser beaucoup d'argents aux propriétaires de ces animaux. »

Beaucoup de vétérinaires offrent des diètes sur ordonnance, qui peuvent agir de la même façon que les médicaments et servir de traitement de premier choix avant même la prescription de médicaments.

Une relation vétérinaire-client-patient valide doit exister avant qu'un vétérinaire puisse prescrire ou distribuer un médicament à votre animal de compagnie. Cette relation s'appelle une RVCP et elle est requise en vertu de la loi. La RVCP comporte habituellement des communications en personne et un examen de votre animal de compagnie, ce qui permet à votre vétérinaire de déterminer l'état de santé de votre animal avant de suggérer des recommandations de traitement.

« Les propriétaires et les vétérinaires peuvent travailler ensemble afin de préserver la santé des animaux de compagnie canadiens », conseille le D^r Berry. « Nous encourageons les propriétaires d'animaux à discuter avec leurs vétérinaires des différentes options de soins de santé afin qu'ils puissent prendre une décision bien informée au bénéfice de leur animal. »

L'Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV) est la voix nationale de la profession vétérinaire qui représente les vétérinaires du Canada. Pour en savoir davantage à propos de l'ACMV, visitez le www.veterinairesaucanada.net.

SOURCE : Association canadienne des médecins vétérinaires

Kristin McEvoy, Gestionnaire, Communications et des relations publique de l'ACMV
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