Les Québécois sont-ils en train de perdre leurs moyens? - Un sondage exclusif CROP/Raymond Chabot démontre qu'ils sont soucieux face à leurs finances personnelles
L'humoriste Laurent paquin s'associe à la campagne de sensibilisation NE PERDEZ PAS VOS MOYENS!
MONTRÉAL, le 13 avril 2015 /CNW Telbec/ - Près d'une personne sur deux au Québec vit une période difficile en ce qui concerne sa situation financière. En effet, quatre Québécois sur 10 (41 %) la jugent actuellement fragile. Cet enjeu est particulièrement présent chez les 18-34 et les 35-44 ans, car un membre sur deux (50 %) de ce groupe d'âge qualifie ses finances d'assez ou de très fragiles. De plus, 50 % des gens sont craintifs face à l'avenir, et 39 % subviennent à leurs besoins actuels sans pouvoir réaliser d'épargnes pour l'avenir. Ces données proviennent de l'étude Les Québécois et les finances personnelles, sondage exclusif mené par la maison de recherche CROP pour Raymond Chabot.
Une campagne de sensibilisation avec Laurent Paquin
Malgré l'étendue des soucis financiers personnels (crédit, épargne, gestion ardue du budget, etc.), un individu sur deux (50 %) se dit mal à l'aise de traiter d'enjeux monétaires personnels avec un membre de leur entourage (famille, amis, etc.). Les questions d'argent demeurent ainsi un sujet tabou qu'on préfère taire autant auprès de ses proches qu'avec des conseillers spécialisés.
Afin de sensibiliser les Québécois à la vigilance constante dans leurs finances personnelles, mais surtout de briser les tabous à ce sujet, Raymond Chabot a fait appel à Laurent Paquin. Le populaire humoriste sera associé à la campagne de sensibilisation Ne perdez pas vos moyens, lancée à partir de cette semaine. Ayant lui-même vécu jadis des problèmes financiers, il parlera en connaissance de cause, pouvant bien comprendre la réalité quotidienne de ceux qui vivent une telle situation.
« C'est simple : les Québécois connaissent actuellement de la difficulté à respecter leur budget. Quand on dit que seulement un québécois sur cinq y parvient, et qu'un sur quatre éprouve de la difficulté à gérer ses finances personnelles, ça sonne l'alarme! », indique M. Paquin. Conséquence directe : 56 % des Québécois estiment que leurs dettes ont augmenté ces trois dernières années. Il n'est donc pas étonnant que plus d'un sur trois (34 %) ne parvienne jamais à épargner.
Selon Éric Lebel, associé et syndic en redressement et insolvabilité chez Raymond Chabot Grant Thornton, de tels résultats sont en partie attribuables au contexte économique et social, ajoutant que l'inquiétude des gens est tout à fait justifiable. « Nous vivons dans un monde où chacun manque cruellement de temps pour planifier, où les tentations sont nombreuses », explique-t-il. Le spécialiste signale d'ailleurs que la bonne volonté n'est pas en cause puisque les participants s'identifient sans problème à des énoncés comme « Un de mes buts dans la vie est de laisser le plus d'argent possible aux autres après mon décès » et « Il est plus important pour moi d'avoir beaucoup d'argent que beaucoup de temps libre ».
D'autres chiffres dérangeants
Au chapitre de la compréhension du calcul des intérêts sur les cartes de crédit, un Québécois sur cinq (20 %) ignore tout à ce sujet, et plus d'un sur trois (36 %) ne verse pas ses paiements au complet et à temps, ou ne rembourse que le minimum requis. Cela est d'autant plus troublant que près de quatre Québécois sur 10 (44 %) disposent d'un mois ou moins pour vivre sans revenu, alors que les règles universelles d'épargne personnelle recommandent trois mois de subsistance. Par conséquent, 36 % ont déjà dû réduire leurs dépenses d'épicerie, 17 % ont emprunté de l'argent et 14 % ont obtenu une avance de fond sur leur carte de crédit pour acquitter les dépenses courantes.
Paradoxalement, presque un Québécois sur deux (46 %) juge que l'argent est « fait pour être dépensé et pour circuler », une attitude qu'Éric Lebel ne condamne pas. « Parce qu'ils sont économiquement pressés de partout et que les tentations sont nombreuses, les gens peuvent avoir envie de se gâter à l'occasion au lieu d'épargner. C'est très légitime. » L'expert rappelle néanmoins la nécessité d'apprendre à gérer rigoureusement un budget et à bien connaître sa propre situation. « Un peu comme quand ils sont en détresse émotive, les Québécois ne devraient pas hésiter à s'informer, à parler de leur état, à chercher de l'aide. Parler d'argent ne doit plus être tabou, et l'on doit impérativement obtenir du soutien et de l'encadrement pour éviter le pire. En somme, il ne faut pas perdre ses moyens. »
Méthodologie
L'étude Les Québécois et les finances personnelles s'est déroulée du 10 au 19 février 2015 au moyen d'un panel web. En tout, 1650 questionnaires ont été remplis. Les résultats ont été pondérés afin de refléter la distribution de la population du Québec selon le sexe, l'âge, la région de résidence, la scolarité et la langue maternelle des participants. Compte tenu du caractère non probabiliste de l'échantillon, le calcul de la marge d'erreur ne s'applique pas.
À propos de Raymond Chabot Inc.
Raymond Chabot, filiale de Raymond Chabot Grant Thornton, se spécialise depuis plus de 30 ans dans les domaines de l'insolvabilité et du redressement financier auprès des particuliers et des entreprises. Avec une équipe de 200 professionnels répartis dans 115 bureaux, dont un au Nouveau-Brunswick, six en Ontario et 108 au Québec, il s'agit du plus important réseau québécois de conseillers en redressement financier et syndics. Traitant près de 10 000 dossiers par année, Raymond Chabot se distingue par son expertise ainsi que par son approche humaine et empathique.
Tous les outils de la campagne de sensibilisation Ne perdez pas vos moyens sont disponibles au www.raymondchabot.com/conseils.
SOURCE Raymond Chabot Inc.
Renseignements, relations médias et entrevues : Hémisphère relations publiques, Caroline Bergevin, 514 914-5138; Marie-José Bégin, 514 994-0802
Partager cet article