Les plantes dans les bureaux gouvernementaux : il faut aussi considérer aussi les bienfaits !
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FEDERATION INTERDISCIPLINAIRE DE L'HORTICULTURE ORNEMENTALE DU QUEBEC (FIHOQ)17 sept, 2012, 12:51 ET
SAINT-HYACINTHE, QC, le 17 sept. 2012 /CNW Telbec/ - Dans un article paru aujourd'hui dans le Journal de Montréal sous le titre : Encore une fortune pour les plantes, le journaliste relate qu'une somme de 306 773 $ pour entretenir les plantes vertes dans les ministères est une dépense superflue. La Fédération interdisciplinaire de l'horticulture ornementale s'inscrit en faux contre les conclusions de cet article. Elle tient à rappeler à la population que, comme l'a démontré la Revue de littérature sur les bienfaits des produits de l'horticulture ornementale sur la santé et l'environnement, réalisé par le George Morris Center pour le compte d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, les plantes dans les bureaux améliorent la qualité de l'air et les conditions de travail, diminuent le stress, augmentent la productivité, et ont des bienfaits physiologiques et psychologiques.
Amélioration des conditions de travail
Selon une étude de la NASA, les plantes transforment une grande quantité des substances nocives présentes dans les bâtiments (benzène, formaldéhyde, trichloréthylène…) en particules « propres ».
Ces substances sont produites entre autres par les néons, les imprimantes et les photocopieurs, mais également par les solvants contenus dans les peintures, les déodorants, les revêtements de murs et de sols, etc.
La NASA a démontré que les feuilles des végétaux ont la capacité d'absorber certains de ces polluants. Des micro-organismes vivant au niveau des racines les transforment en matière organique qui assure la nourriture de la plante. Résultat, on a constaté une baisse des maux de tête, des irritations oculaires, de la toux et des vertiges dans les endroits qui sont agrémentés de plantes.
Une étude de Fjeld et al., 1998 a indiqué que les plantes à feuillage dans un bureau améliorent l'état de santé et réduisent les symptômes d'inconfort (toux, irritation du nez, des voies respiratoires supérieures, de la gorge, de la peau et des yeux, et des symptômes neurologiques comme la somnolence, les nausées, les étourdissements, les maux de tête et une baisse de la concentration des employés de bureau). Ces résultats peuvent s'expliquer par l'amélioration de la qualité de l'air par les plantes, l'augmentation du bien-être général attribuable à la perception des plantes à feuillage, ou effet du regain d'attention des sujets de l'étude.
Productivité accrue
Intuitivement, la plupart des gens estiment que les plantes améliorent le milieu de travail.
Des recherches menées par Larsen et al. (1998) ont porté sur les effets des plantes d'intérieur sur la productivité, les attitudes et les perceptions en milieu de travail. Les résultats de l'étude étayent l'idée que des milieux attrayants augmentent de manière positive le bien-être des participants et que la présence de plantes d'intérieur augmente le confort et l'attrait d'un bureau.
En 2004, Shibata et Suzuki ont fait porter leur étude des effets des plantes d'intérieur sur l'accomplissement des tâches et sur l'humeur. Les résultats de l'étude démontrent que les participants de sexe féminin ont obtenu de meilleurs résultats dans l'accomplissement des tâches et étaient de meilleure humeur lorsque les plantes étaient dans la salle.
Diminution du stress au travail
Une autre étude, cette fois de Lohr, Pearson-Mims et Goodwin (2007), a démontré que les végétaux en milieu de travail réduisent le niveau de stress. On a constaté en effet que lorsque des végétaux ornent l'espace intérieur, la tension artérielle systolique diminue de une à quatre unités.
Toutes ces études démontrent que les plantes dans les ministères, et même dans l'environnement immédiat des ministères, ont des effets bénéfiques sur la qualité de vie des fonctionnaires. La FIHOQ souhaite donc que, dorénavant, on aborde ce dossier différemment, soit en considérant l'ensemble des bienfaits des végétaux et pas seulement les dépenses d'achat et d'entretien de ces derniers.
SOURCE : FEDERATION INTERDISCIPLINAIRE DE L'HORTICULTURE ORNEMENTALE DU QUEBEC (FIHOQ)
Infopresse :
Bertrand Dumont, relations de presse et chargé de projet en environnement
(450) 645-1985
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