Les nouvelles règles d'inscription à la Bourse de Hong Kong seront
avantageuses pour le secteur canadien des ressources
HONG KONG, le 27 mai /CNW/ - Les nouvelles règles d'inscription des sociétés minières et pétrolières à la Bourse de Hong Kong qui entreront en vigueur la semaine prochaine créeront une option attrayante pour les sociétés canadiennes qui souhaitent percer le marché financier asiatique et profiter particulièrement de l'appétit insatiable des Chinois pour les minéraux.
Selon l'avocat de Hong Kong qui a donné son avis sur les nouvelles règles, Fred Kinmonth de Minter Ellison, l'emplacement stratégique de la Bourse de Hong Kong qui représente un carrefour pour les investisseurs de la Chine continentale, de l'Europe, du Royaume-Uni et des États-Unis a toujours été un argument de vente clé en ce qui concerne l'inscription à Hong Kong. Il manquait toutefois des règles respectant les normes internationales en ce qui concerne l'inscription de sociétés minières et pétrolières.
"À compter de la semaine prochaine, les sociétés disposeront de règles claires et complètes qui les guideront dans le processus d'inscription", a-t-il expliqué. "Fait important, les sociétés minières et pétrolières, particulièrement leurs conseillers, comprendront facilement les nouvelles règles parce qu'elles ont été inspirées de celles en vigueur dans des pays riches en ressources comme le Canada et l'Australie.
"De plus, étant donné que les sociétés admissibles pourront faire une demande d'inscription principale ou secondaire, il est probable que nous observions un intérêt de plus en plus marqué de la part de sociétés déjà inscrites à une bourse de leur pays, comme à la Bourse de Toronto ou à la Bourse de Vancouver, mais qui veulent avoir une présence en Asie", a souligné M. Kinmonth.
Les nouvelles règles font en sorte que les investisseurs ont accès à de l'information essentielle, pertinente et fiable qui respecte des normes reconnues mondialement; elles établissent les obligations en matière de communication d'information, définissent les normes relatives à la communication des ressources et des réserves ainsi qu'à l'évaluation des actifs minéraux et pétroliers, et stipulent les qualifications et l'expérience requises des experts techniques.
Ces dernières années, davantage de sociétés étrangères se sont montrées intéressées à s'inscrire à la Bourse de Hong Kong, attirées par les importants capitaux d'investissements, l'expertise financière, l'emplacement stratégique, l'infrastructure réglementaire de la common law anglaise et la grande capacité de financement de cette bourse. La Bourse de Hong Kong a également étendu sa liste approuvée de territoires acceptables quant à la provenance des demandeurs d'inscription et y a inclus le Canada (Colombie-Britannique et l'Ontario) de même que l'Australie.
Pour qu'une société soit admissible à une inscription initiale en vertu des nouvelles règles du chapitre 18, ses principales activités doivent être l'exploration ou l'extraction de ressources naturelles (y compris les minéraux et le pétrole) et doivent représenter au moins 25 % du total des actifs, produits d'exploitation ou charges d'exploitation de la société et de ses filiales.
La société doit également posséder un portefeuille de ressources identifiables en vertu des normes internationales de présentation de rapports applicables, le code JORC, la NC 43-101 ou le code SAMREC (minéraux) ou PRMS (pétrole). Les sociétés qui ne disposent que de ressources présumées ou prospectives ne seront pas admissibles.
La Bourse de Hong Kong se situe actuellement au 7e rang mondial en ce qui a trait à la capitalisation boursière (2,3 billions de dollars américains), ce qui se compare à la Bourse de Londres à 2,8 billions de dollars américains et à la Bourse d'Australie à 1,2 billion de dollars américains. En 2009, la Bourse de Hong Kong a occupé la première place mondiale du financement dans le cadre de premiers appels publics à l'épargne (32 milliards de dollars américains) et est arrivée quatrième en ce qui concerne le total du financement (derrière NYSE Euronext, la Bourse de Londres et la Bourse d'Australie). Parmi ses investisseurs étrangers, 36 % proviennent des États-Unis, 23 % du Royaume-Uni, 16 % de l'Asie et 11 % de l'Europe.
"En raison de la nature capitalistique du secteur minier, les sociétés minières et pétrolières australiennes qui cherchent des capitaux pour croître se tournent de plus en plus vers la Bourse de Hong Kong, qui dispose maintenant de règles solides pour soutenir cet intérêt", a déclaré M. Kinmonth.
Vous trouverez un résumé des nouvelles règles à l'adresse suivante : http://www.minterellison.com/public/connect/Internet/Home/About+Us/NA-Hong+Kong+Stock+Exchange+new+listing+rules (en anglais).
Minter Ellison
Minter Ellison est une importante société d'avocats internationale comptant plus de 280 associés et 900 employés juridiques dans ses bureaux à Hong Kong, en République populaire de Chine, en Indonésie (par l'intermédiaire d'un cabinet associé), en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni. Ses avocats spécialistes en ressources et énergie et en droit commercial sont au service de sociétés locales et internationales partout en Asie et ont été reconnus par des tiers comme de prestigieux avocats de la région.
Renseignements: Sarah Henwood, Directrice - Business Development International Offices, Tél. : +852 2841 6869; Fred Kinmonth, Président du conseil, Minter Ellison, Asie, Tél. : +852 2841 6822
Partager cet article